Zone d’activités de la Nouvelle Océane : des associations, syndicats et collectifs demandent « l’abandon du projet »
Urbanisme

Zone d’activités de la Nouvelle Océane : des associations, syndicats et collectifs demandent « l’abandon du projet »

Dans une lettre ouverte adressée au président d’Angers Loire Métropole, Jean-Marc Verchère, des collectifs, associations, syndicats et partis politiques, demandent l’arrêt du projet d’extension de la zone d’activités.

La zone d’activités Océane affiche complet – © Alter

Les travaux d’agrandissement de la zone d’activités Océane, à Verrières-en-Anjou, doivent débuter en 2027. Des collectifs, associations, syndicats et partis politiques ont adressé une lettre ouverte au président d’Angers Loire Métropole afin de lui demander « l’abandon du projet ».

« En octobre 2018, le GIEC appelait de ses vœux des décisions radicales et immédiates par les pouvoirs publics afin de rester en deçà de 1,5°C de réchauffement global. Le 17 janvier 2022, Angers Loire Métropole votait la reconnaissance de l’urgence climatique. Malgré cela, le conseil communautaire maintient son projet d’aménager une zone d’activité au nord-est d’Angers dans la continuité des zones d’activité Océane 1 et 2 », rappellent les signataires dont Les Soulèvements de la terre Angers, la Confédération Paysanne du Maine-et-Loire, la France Insoumise 49, le NPA 49, ou encore Youth For Climate Angers.

« Aucune nouvelle zone d’activité n’est plus tolérable au prix de la destruction de zones naturelles et agricoles »

« Cet entêtement à poursuivre des aménagements destructeurs anachroniques, au bénéfice économique discutable, est incompréhensible. Angers Loire Métropole a plus besoin aujourd’hui sur son territoire d’un surcroît de biodiversité et de terres nourricières que d’une artificialisation supplémentaire pour une vingt et unième zone d’activité. La réhabilitation des friches industrielles et commerciales est une solution pour éviter l’artificialisation de zones naturelles et agricoles et nous nous réjouissons des récentes décisions du conseil communautaire en la matière. Mais la prise de conscience est bien tardive, les moyens dégagés faibles et leur mise en œuvre timide. Nous avons besoin d’avancées concrètes et rapides. Désormais, aucune nouvelle zone d’activité n’est plus tolérable au prix de la destruction de zones naturelles et agricoles. Seule la réhabilitation ou la réorientation d’une friche commerciale ou industrielle permettra un développement économique compatible avec le respect de l’environnement nécessaire au territoire », poursuivent-ils demandant « l’abandon du projet ».

Une manifestation, à vélo, est par ailleurs prévue le samedi 8 juin prochain.