Lors de la présentation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté en septembre dernier, le Président de la République avait annoncé la mise en place d’une incitation financière en direction des communes rurales les plus fragiles afin qu’elles puissent faciliter l’accès des écoliers les plus en difficulté à la restauration scolaire avec une tarification sociale.
« En France, ce sont les communes qui fixent le prix des repas à l’école primaire et un certain nombre de communes rurales ne proposent pas de tarification sociale. Les familles les plus en difficulté renoncent alors à y inscrire leurs enfants. Avec la « cantine à 1 euro », l’objectif est de garantir aux familles en difficulté des repas équilibrés pour leurs enfants en milieu scolaire. En Maine-et-Loire, 20 communes et 2 syndicats sont éligibles au fonds de soutien de l’Etat à l’instauration d’une tarification sociale des cantines dans les territoires ruraux fragiles », rappelle la préfecture de Maine-et-Loire.
« L’aide financière de l’État, de 2 € par repas pour le tarif social le plus bas (1 €), sera versée sur déclaration du nombre de repas servis, à deux conditions : une tarification sociale dans les cantines proposant un minimum de trois tranches de tarifs et la tranche la plus basse de cette tarification n’excédant pas 1 € par repas », explique la préfecture.
Les communes éligibles sont en Maine-et-Loire : Bellevigne-en-Layon, Blaison-Saint Sulpice, Brain-sur-Allonnes, Chaudefonds-sur-Layon, Grez-Neuville, Les Garennes-sur-Loire, Les Hauts d’Anjou, Montreuil-sur-Maine, Ombrée-d’Anjou, Saint-Augustin-des-Bois, Saint Just-sur-Dive, Saint Melaine-sur-Aubance, Sceaux-d’Anjou, Terranjou, Val-du-Layon, Varennes-sur-Loire, Vauldenay, Vernantes, Villebernier, Vivy, le syndicat intercommunal de regroupement pédagogique de Bouillé-Ménard et de Bourg-L’Evêque, le SIVU Groupe scolaire Milon-Saint-Georges.