Venue à Angers pour parler petite enfance, Élisabeth Borne a été accueillie par 200 manifestants
Politique

Venue à Angers pour parler petite enfance, Élisabeth Borne a été accueillie par 200 manifestants

Le déplacement s’est organisé en toute discrétion. Pourtant, la Première ministre, Élisabeth Borne, était bel et bien présente à Angers ce jeudi matin pour visiter une crèche dans le quartier de la Roseraie. Environ 200 personnes sont venues manifester, casseroles à la main, pour rappeler leur opposition à la réforme des retraites.

Fin manifestation visite Élisabeth Borne

Les manifestants ont été tenus à bonne distance de la Première ministre – © Angers.Villactu.fr

Ce jeudi matin, la Première ministre, Élisabeth Borne, était à Angers pour présenter un plan national consacré à la petite enfance. A cette occasion, elle a visité la crèche Roger Mercier, située rue Carl-Linné, dans le quartier de la Roseraie.

La rédaction d’Angers.Villactu.fr aurait aimé vous parler davantage de cette visite et des mesures dévoilées à cette occasion. Malheureusement, la presse locale, en dehors du groupe Ouest-France, n’a pas été conviée à suivre ce déplacement malgré nos demandes répétées. Des journalistes venant de Paris, ont pu couvrir le déplacement de la Première ministre, qui se rendait cet après-midi en Mayenne.

200 manifestants ont tenté de se faire entendre

Manifestation visite Élisabeth Borne

Près de 200 personnes ont été nassées pendant plus d’une heure – © Angers.Villactu.fr

L’intersyndicale avait fixé le rendez-vous à 9 h 30 sur le parking du Géant Casino de la Roseraie. Près de 200 personnes s’y sont rassemblées pour tenter de se rendre rue Carl-Linné où Élisabeth Borne était présente. Casseroles à la main, les manifestants ont été nassés pendant plus d’une heure à 300 mètres de la crèche.

 

« Nous voulions nous faire entendre, explique Stéphanie Takacs, représente CGT de l’union départementale, qui déplore la nasse dont ont fait l’objet les manifestants. Nous sommes toujours mobilisés contre la réforme des retraites qui reste brutale et injuste. Cette réforme va conduire de nombreuses personnes arrivant à la retraite à des situations de précarité. Le gouvernement montre, avec son projet contre la fraude sociale, qu’il veut s’en prendre davantage aux plus précaires ».