La section d’Angers et de Maine-et-Loire de la Ligue des droits de l’Homme organise ce samedi 21 septembre une table ronde pour échanger autour de la surpopulation carcérale. Un sujet qui concerne particulièrement la prison d’Angers.
Au moment ou a lieu l’enquête publique pour le projet de nouveau centre pénitentiaire de 850 places à Loire-Authion, la section d’Angers et de Maine-et-Loire de la Ligue des droits de l’Homme organise ce samedi 21 septembre une table ronde sur le thème de la surpopulation carcérale. La prison d’Angers, construite en 1856, est particulièrement concernée par ce phénomène avec 489 détenus pour 224 places.
Organisée au centre Jacques Tati à Belle-Beille, de 10 h à 13 h, cette table ronde accueillera Dominique Simonnot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Matthieu Quinquis, président de l’Observatoire International des prisons, Nathalie Tehio, présidente de la Ligue des droits de l’Homme, Pauline Pawlovsky, avocate, coresponsable du groupe de travail prison de la LDH, et Jean Chevrollier, avocat du barreau d’Angers.
Cet événement a pour objectif, selon la Ligue des droits de l’Homme, « d’ouvrir les yeux sur des conditions indignes de détention, élargir le champ visuel pour voir l’impact sur les professionnels du monde carcéral, sur les familles des personnes détenues, sur les sorties de prison, et en débattre pour encourager des alternatives à l’incarcération afin d’influer sur l’opinion publique ».
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