Une situation « plus favorable » cet été pour le CHU d’Angers
Santé

Une situation « plus favorable » cet été pour le CHU d’Angers

Mardi 2 juillet, la direction du CHU d’Angers a fait le point sur ce qui attend les équipes médicales cet été. Malgré des difficultés en psychiatrie, les perspectives sont plutôt bonnes pour l’hôpital.

CHU Angers - Chapelle

Le CHU se prépare à l’été. – © Angers.Villactu.fr

À l’approche de l’été, le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Angers anticipe une augmentation de l’affluence et met en place des dispositifs pour assurer la continuité des soins.

En août dernier, Dominique Savary, chef de service des urgences, avait décrit l’été comme « difficile ». Cette année, il se montre plus confiant grâce à la mise en place « d’un accueil plus rapide des patients et une situation en médecine générale qui s’améliore ».

Un avis partagé par Arnaud Pouillart, directeur général adjoint, qui décrit « une situation plus favorable que les étés précédents pour le CHU ».

Un renforcement des effectifs

Le CHU d’Angers a ouvert 463 lits, contre 443 l’année précédente, se rapprochant ainsi « des 498 lits disponibles en 2019 », ajoute Arnaud Pouillart. Pour compenser le manque de personnel lié aux congés estivaux, des recrutements ont été effectués, avec 82 infirmières et 120 aides-soignantes employées cette année, contre respectivement 81 et 118 l’année dernière.

« Cette année, les personnels médicaux recrutés resteront plus longtemps pour mieux couvrir les absences liées aux congés », poursuit le directeur général adjoint.

Les plannings ont notamment été réaménagés dans trois services (médecine gériatrique aiguë, neurologie et Ehpad Saint-Nicolas) où les équipes travailleront douze heures par jour contre sept heures et demie en temps normal.

Dominique Savary, Christophe Verny et Arnaud Pouillart ont présenté les chantiers de l’été au CHU d’Angers. – © Angers.Villactu.fr

La fermeture nocturne des urgences de la clinique de l’Anjou a conduit le CHU à renforcer également ses effectifs paramédicaux et médicaux pendant quatre semaines réparties entre juillet et août. Dominique Savary prévoit un accueil « de 20 patients supplémentaires par jour, équivalant au nombre de patients habituellement dirigés vers la clinique de l’Anjou ».

Le nombre de passages aux urgences est similaire à celui de 2019, avec 160 adultes et 85 enfants accueillis chaque jour.

Des préoccupations en psychiatrie

Du côté des services de psychiatrie dans la région des Pays de la Loire, la situation reste préoccupante en raison d’un manque significatif de lits, notamment en Mayenne et en Sarthe.

Christophe Verny, président de la Commission médicale d’établissement, indique qu’une « ligne d’avis a été mise en place et qu’une nouvelle unité de psychiatrie (UPSAM) a été ouverte le 25 mars 2024, afin d’améliorer la prise en charge des patients adultes nécessitant des soins psychiatriques ».

Depuis le 25 mars dernier, 174 patients dont 29 du Choletais ont été pris en charge par le CHU et le Cesame (Centre de santé mentale angevin).

Par Eline Vion.