Dans le quartier des Hauts-de-Saint-Aubin, à proximité immédiate de la piscine AquaVita, la nouvelle cuisine centrale du territoire sort de terre depuis le début de l’année. La mise en service est prévue à la rentrée scolaire 2022 avec la promesse de passer au « zéro plastique et zéro gaspillage ».
Le maire d’Angers, Christophe Béchu, a visité le chantier de la future cuisine centrale – Angers.Villactu.fr
En fin de semaine dernière, les élus et les équipes de la marque Papillote et Compagnie ont visité le chantier de la future cuisine centrale qui est en construction le long de l’A11, rue Jacqueline Pertus, dans le quartier des Hauts-de-Saint-Aubin.
L’actuelle cuisine centrale d’Angers Loire Restauration, installée à Saint-Barthélémy-d’Anjou, rue des Claveries, ne répond plus aux besoins actuels. Le déménagement vers son nouveau site aura lieu en août 2022 pour une mise en service en septembre.
Sur près de 3 000 m², la cuisine centrale de Papillote et Compagnie aura pour mission de nourrir les 13 500 enfants qui déjeunent chaque jour dans les crèches, accueils de loisirs et restaurants scolaires des 18 communes actionnaires. « C’est un bâtiment qui aura des dimensions inhabituelles. Il y aura des chambres froides de 100 m², avec trois mètres de hauteur. La zone de cuisson disposera de huit fours dont trois îlots », explique son architecte, Armel Pellerin.
Les 205 salariés d’Angers Loire Restauration qui œuvreront au quotidien dans cette cantine auront pour mission de poursuivre le développement d’une cuisine plus responsable. En 2020, Papillote et Compagnie travaillait avec 22 % de denrées issues de l’agriculture biologique, 48 % de denrées locales et proposait chaque semaine un menu végétarien. « Il s’agira d’être l’une des premières cuisines centrales de France zéro plastique et zéro gaspillage », indique Sophie Sauvourel, directeur d’Angers Loire Restauration.
La future cuisine centrale vue depuis le rond point d’AquaVita – ALREST
« Cet équipement a un coût, 10,5 millions d’euros, mais représente un investissement pour les quarante prochaines années, poursuit le maire d’Angers Christophe Béchu. Notre ambition à la fin de ce mandat est d’être, au moins, à 40 % de produits issus de l’agriculture biologique et 80 % de produits locaux pour cette cantine centrale. C’est pour cette raison que nous avons décidé il y a un an d’arrêter de sous-traiter les approvisionnements et de les gérer en direct afin d’être au plus près des producteurs. »
Le chantier sera terminé dans un an – Angers.Villactu.fr
