Une mobilisation contre les violences faites aux femmes organisée ce samedi 25 novembre
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Une mobilisation contre les violences faites aux femmes organisée ce samedi 25 novembre

Dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Collectif du 8 mars organise une mobilisation devant la mairie d’Angers ce samedi 25 novembre à 16 h.

Maya et Valérie Justum, membres du Collectif du 8 mars, seront présentes lors de la manifestation du 25 novembre. – © Angers.Villactu.fr

Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, le nombre de victimes de violences sexuelles a augmenté de 11 % en 2022 par rapport à l’année précédente. Les viols et tentatives de viol ont aussi connu une hausse de plus 12 % en 2022.

Face à ces chiffres, le Collectif du 8 mars, qui réunit plusieurs organisations et associations (planning familial, Collectif lucioles, AIDES, Collages féministes, ATTAC, CGT, FSU et Solidaires), lance un appel à la mobilisation ce samedi 25 novembre, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

« Une allocution se tiendra devant l’hôtel de ville d’Angers à 16 h en présence de la chorale féministe. Ensuite, nous entamerons une marche qui traversera le boulevard Foch, le boulevard du roi René, puis empruntera notamment la rue Toussaint et la rue du Mail, pour finalement rejoindre le palais de justice. Ce lieu a une symbolique particulière, car aujourd’hui, moins de 1 % des agresseurs sexuels font l’objet de condamnations », rapporte Maya, membre du Collectif du 8 mars.

Des actions insuffisantes

« Une femme est victime d’un viol ou d’une tentative de viol toutes les sept minutes en France. Le temps du passage d’un tram à Angers », ironise Valérie Justum, membre du Collectif et du syndicat du FSU.

Avec notamment le « mois de l’égalité » en mars et le « mois pour agir contre les violences sexistes et sexuelles » en novembre, la ville d’Angers met des actions en place pour soutenir les femmes contre les violences qu’elles subissent.

Pour Valérie Justum, cela n’est pas suffisant : « On nie notre égalité, notamment par nos salaires. Tous les jours nous avons des témoignages de femmes qui viennent rapporter que leurs plaintes n’ont pas bien été prises. Il n’y a pas de volonté politique pour lutter contre cette problématique à part des annonces, que ce soit au niveau local ou national ».

Par Eline Vion.