Des associations et syndicats ont prévu de manifester le jeudi 16 juin prochain à l’occasion de l’ouverture des halles Cœur de Maine. Ils dénoncent la présence d’une entreprise dont les dirigeants seraient proches de l’Alvarium, une organisation identitaire angevine dissoute par le gouvernement en 2021.
Le jeudi 16 juin, les halles Cœur de Maine doivent ouvrir leurs portes. Le Réseau angevin antifasciste, ainsi que plusieurs associations et syndicats, dénoncent depuis plusieurs semaines la présence des « Blancs de l’Ouest » parmi les commerçants qui tiendront un stand dans les halles.
Les Blancs de L’Ouest est un élevage porcin du Haut-Anjou qui proposera des produits de boucherie et charcuterie. « Il a été démontré que derrière cette entreprise se cachent plusieurs néo-fascistes qui ont longuement milité à l’Alvarium, ce groupuscule connu pour son racisme », indique le Réseau angevin antifasciste.
« Il est hors de question que des militants d’une milice qui ont intimidé, insulté, menacé au nom d’une France blanche puissent s’installer en toute impunité pour s’engraisser, qui plus est avec l’aide et la complaisance des pouvoirs publics », poursuit-il.
Le soir de l’inauguration, une manifestation est prévue à 18 h 30, au pied de la montée Saint-Maurice.
Pas un sou pour les fachos !
📢 Rassemblement contre la présence des Blancs de l'Ouest dans les halles.
Soyons en nombre le jour de l'inauguration, jeudi 16 juin, 18h30, au pied de la montée Saint-Maurice.#Angers ouverte et solidaire ! pic.twitter.com/h35cKHyUfd
— Réseau Angevin AntiFasciste (@AngersRaaf) May 29, 2023
« Notre unique objectif est de nous assurer de l’adéquation des commerçants avec notre raison d’être : donner vie à des lieux d’échanges autour de produits de qualité, valorisant le terroir et le savoir-faire local. Notre ambition est de proposer aux Angevins un véritable lieu de vie, qui crée du lien social pour les habitants autour de l’amour de la gastronomie et des bons produits. Nous n’avons pas vocation à commenter ni juger les prises de position privées ou passées », estime la société Biltoki qui va exploiter les lieux.