Depuis la semaine dernière et jusqu’au début de l’année 2024, les services de la Ville procèdent à la plantation d’une forêt urbaine au cœur du parc Balzac.
Le parc Balzac, espace paysager de 50 hectares, classé Espace Naturel Sensible et refuge LPO est situé au bord de la Maine et le long de la rocade. C’est à cet endroit qu’une forêt urbaine est en train de prendre place. Depuis le mercredi 6 décembre, et jusqu’au début de l’année 2024, les services de la Ville sont en train de planter 56 044 jeunes plants forestiers et arbustes (46 013 arbres et 10 031 arbustes) de 22 essences différentes, sur un espace de 11 000 m².
« Nous poursuivons avec cette forêt urbaine le développement du patrimoine arboré d’Angers. C’est une manière de s’adapter au changement climatique en créant des puits de carbone », avance le maire d’Angers, Jean-Marc Verchère.
Le budget global de cette opération est de 140 000 euros. La forêt urbaine de Balzac est le premier projet de forêt urbaine à bénéficier de l’appui de mécènes privés. Quatre entreprises mécènes implantées sur le territoire contribuent au financement de ce projet à hauteur de 19 000 euros (Pony, Cultura, Anjou Granit Import et Dalkia).
Sur les hauteurs du Lac de Maine, en face du siège de l’Ademe, entre 2019 et 2022, la ville d’Angers a procédé à la plantation de la forêt urbaine du Grésillé. « Il faudra compter une vingtaine d’années pour que ce site se rapproche d’un petit bois. Le premier bilan est très satisfaisant avec 80 % de taux de reprise », explique Hélène Cruypenninck, adjointe à l’Environnement et à la Nature en ville.
« Seulement 20 % des espaces de nature d’Angers appartiennent à la Ville, il est donc indispensable de mobiliser les propriétaires des surfaces privées pour les inciter à les végétaliser », poursuit Hélène Cruypenninck. Pour ce faire, la Ville aide depuis l’année dernière les particuliers, bailleurs et copropriétés à planter chez eux.
« Pour les particuliers, 40 € de subvention sont octroyés pour tout achat d’arbre d’une valeur comprise entre 80 et 100 € et 50 € pour l’achat d’un arbre d’une valeur supérieure à 100 €. Pour les copropriétés et bailleurs, 50 % du coût d’achat est octroyé au travers d’une subvention qui est plafonnée à 100 €, avec plusieurs achats éligibles par adresse jusqu’à 30 % du nombre de logements présents dans la copropriété », détaille Hélène Cruypenninck.
Par Sylvain Réault.