À la suite de la signature d’un partenariat entre Angers Loire habitat et l’association le Jardin de Cocagne Angevin, une ferme urbaine va voir le jour dans le quartier de Belle-Beille.
Angers Loire habitat et le Jardin de Cocagne Angevin ont signé une convention de partenariat pour la mise en place d’une micro-ferme urbaine – © Angers Loire habitat
C’est au 10 avenue Notre-Dame du Lac qu’une micro-ferme urbaine va s’installer. Située dans le quartier de Belle-Beille, ce projet est le fruit d’une convention entre Angers Loire habitat et le Jardin de Cocagne Angevin reposant sur la mise à disposition d’un terrain de 1 000 m² à l’association qui y installera une micro-ferme urbaine dont il en aura la charge.
Un engagement environnemental à l’échelle locale
L’objectif principal de la ferme sera de créer un espace de production maraîchère certifié agriculture biologique, le tout dans un milieu urbain.
Le projet a un fort aspect environnemental, car il favorise la production locale, les circuits courts, le respect des saisons et répond aux enjeux climatiques.
« Ce projet s’intègre parfaitement à ce quartier. Il correspond à nos engagements liés à la préservation de l’environnement, aux valeurs de proximité que nous défendons et à l’attention que nous portons à nos locataires », explique Laurent Bordas, directeur général d’Angers Loire habitat.
La préparation des sols a déjà été enclenchée par les équipes du Jardin de Cocagne Angevin et les premières cultures seront plantées à partir de la fin du mois de juin. Dès le mois de septembre, il sera possible de récolter les premiers fruits et légumes de la ferme.
Ces récoltes seront par la suite vendues en circuit extra-court sur le marché du site de « l’Echappée Belle » au 8 rue Edouard Floquet à Angers, tous les mardis de 17h à 19h. Des paniers de légumes bio seront aussi proposés aux habitants du quartier.
Une dimension sociale et solidaire
Le Jardin du Cocagne Angevin donne aussi une envergure sociale à ce projet. L’association créée en 1999 a pour engagement de proposer des réponses aux problématiques sociales, économiques et sociétales liées à l’exclusion. Elle permet à des personnes en difficulté d’insertion sociale et professionnelle d’être mise en situation de travail.
Tel est le cas pour la ferme urbaine. Le projet permet la création d’emplois locaux, non délocalisables, et aide à l’insertion professionnelle. Au total, ce seront l’équivalent de 8 postes à temps plein qui seront créés pour une quinzaine de postes de jardiniers en insertion professionnelle.
D’autres projets à venir
La création de la ferme urbaine s’inscrit dans le programme « Cultivons notre terre » porté par Angers Loire Métropole. Son but est de développer l‘agriculture urbaine dans les quartiers en renouvellement urbain de Belle-Beille et Monplaisir, en associant les habitants aux cultures et à l’animation des lieux.
Dans le quartier de Belle-Beille, deux autres projets ont été retenus et sont en phase de lancement. Le premier est porté par l’association des Belles Pailles et sera au pied des résidences situées aux 20, 30 et 40 avenue Notre-Dame-du-Lac. Le second consistera en l’installation d’une ferme circulaire par l’entreprise Penrose sur les 10 000 m² de l’ancien terrain de rugby de l’université.
Par Eline Vion.
