Trois associations, le Jardin de Cocagne Angevin, Resto-troc et le Secours populaire de Maine-et-Loire, ont noué un partenariat afin de proposer des ateliers de cuisine, utilisant des produits locaux et bio, aux bénéficiaires du Secours populaire.
Depuis la semaine dernière, les bénéficiaires du Secours populaire de Maine-et-Loire peuvent profiter d’une cuisine nomade pour apprendre à cuisiner et remporter leur plat directement chez eux. Ce projet de cuisine nomade, porté par le Secours populaire de Maine-et-Loire, le Jardin de Cocagne Angevin et Resto-Troc, a été rendu possible grâce à l’appel à projet national « Mieux Manger pour Tous ».
« C’est une façon d’apporter des solutions de cuisine pour ceux qui vivent à l’hôtel ou dans des centres d’accueil de jour », explique Ludovic Cadeau, secrétaire général départemental du Secours populaire ».
Le Jardin de Cocagne Angevin livre en moyenne 200 kg de fruits et légumes par semaine. L’association angevine Resto-Troc, qui a pu créer spécifiquement un emploi pour cette mission, est en charge d’animer les ateliers de cuisine qui auront lieu une fois par semaine dans l’une des neuf permanences du Secours populaire réparties à travers le département.
« Ces ateliers vont également permettre de se rendre compte qu’il est possible de cuisiner avec peu de matériels », note Ludovic Cadeau. Les fruits et légumes qui ne seront pas cuisinés iront ensuite dans la partie libre-service des permanences.
Ce projet qui est financé pour les trois prochaines années, doit permettre d’améliorer la qualité des denrées dans les distributions alimentaires, de développer la participation des bénéficiaires de la distribution alimentaire et de favoriser une meilleure connaissance de la cuisine des légumes.
« Avec l’inflation, la consommation de fruits et légumes bio diminue nettement. La cuisine nomade va permettre de rendre accessible les fruits et légumes bio à des personnes qui n’ont pas les moyens », se réjouit Julien Lemarchand, le directeur du Jardin de Cocagne Angevin.
Par Sylvain Réault.