Artisan coutelier diplômé, Antoine Faucheux a ouvert le 10 décembre dernier la Coutellerie du Maine-Anjou, au 48 rue du Mail. En complément de la boutique, une partie atelier permet de créer ses propres couteaux.
« Quand j’étais petit, je fabriquais des épées chez nos voisins mécaniciens agricole et plusieurs membres de ma famille étaient ébénistes », se souvient Antoine Faucheux qui après avoir commencé des études d’infirmier est parti à Thiers, en Auvergne, afin d’obtenir son CAP I.C.C (Instruments Coupants et de Chirurgie).
Originaire de Château-Gontier, le mayennais a créé en septembre 2012 la Coutellerie du Maine-Anjou. Quelques années plus tard, il commence à commercialiser ses premiers couteaux pliants, puis des couteaux de table et un éminceur. En avril 2018, son activité prend un tournant en déménageant dans une maison éclusière à La Roche Neuville. « La première année, plus de 5 000 personnes ont poussé la porte de l’atelier », raconte l’artisan coutelier.
Accompagné dans son installation par l’agence Laurent Goulle, Antoine Faucheux décide en 2020 de se rapprocher de l’Anjou, un département où de nombreux membres de sa famille ont travaillé, notamment dans les mines. C’est le 10 décembre dernier qu’il ouvre son commerce, situé rue du Mail, à Angers. Scindé en deux parties, il propose d’un côté une partie boutique avec des produits finis et une partie atelier.
« En venant à Angers, j’avais envie de toucher un autre public, mais également me rapprocher des restaurateurs afin qu’ils aient nos couteaux sur leurs tables », ajoute Antoine Faucheux.
Côté boutique, la Coutellerie du Maine-Anjou commercialise cinq types de couteaux différents : des couteaux pliants, de table, de cuisine éminceurs et des couteaux d’office. « On utilise des bois principalement issus de Mayenne ou de l’Anjou ».
Dans l’atelier, l’artisan propose des stages de 1 heure ou 3 heures pour apprendre à fabriquer son couteau pliant. « L’atelier est aussi accessible en libre-service », complète le gérant de la Coutellerie du Maine-Anjou
« Le couteau, c’est un peu comme un bijou. C’est à la fois beau, pratique et ça raconte une histoire. Un couteau est un outil du quotidien, mais aussi quelque chose de très personnel, parfois transmis de génération en génération. En créant son propre couteau à travers nos stages, on offre une valeur sentimentale au couteau », estime l’entrepreneur.