En service depuis le mois d’avril, la nouvelle chaufferie biomasse de Monplaisir a été officiellement inaugurée ce mardi 19 décembre 2023. Elle alimente à ce jour plus de 2 400 logements et des équipements publics du quartier.
La chaufferie est entrée en service en avril dernier – © Angers.Villactu.fr
Après La Roseraie, les Hauts-de-Saint-Aubin et Belle-Beille, c’est désormais au tour du quartier de Monplaisir de bénéficier d’un réseau de chaleur urbain grâce à la mise en service d’une chaufferie biomasse. La chaufferie inaugurée ce mardi 19 décembre, d’une superficie de 1 500 m², est scindé en trois parties : un lieu pour le stockage du bois, deux chaudières bois et des chaudières gaz.
« 80 % de l’énergie qui sert à chauffer le quartier vient des chaudières bois. Les chaudières gaz servent à prendre ponctuellement le relai », explique Patrice Berthaud, responsable du réseau de chaleur au sein d’Alter services. La chaufferie fonctionne grâce à des plaquettes forestières ou bocagères qui proviennent de filières implantées dans un rayon de 100 km autour d’Angers.
« Parfois, les gens pensent que dans les chaufferies, ce sont des bûches de bois qui brûlent. Il s’agit de déchets du bois qui proviennent des tailles de haies, des branchages… », précise Jean-Marc Verchère, maire d’Angers.
« Sur cent tonnes de bois brûlés, nous allons avoir environ deux tonnes de cendres. Elles sont analysées, puis dans la grande majorité des cas, elles sont valorisées sous forme d’épandage dans les champs agricoles », précise Patrice Berthaud.
La chaufferie a été inaugurée ce mardi 19 décembre 2023 – © Angers.Villactu.fr
A ce jour, une trentaine de bâtiments sont reliés au réseau de chaleur urbain de Monplaisir, avec un objectif d’une vingtaine supplémentaires dans les deux années à venir. Dans le détail, 2 440 logements, soit un peu plus de 5 400 habitants bénéficient de ce nouveau service. Parmi les utilisateurs de la chaufferie urbaine de Monplaisir, l’entreprise Scania, des équipements publics (piscine, gymnase, écoles), ou encore un certain nombre de bailleurs sociaux qui procèdent à la réhabilitation énergétique des logements sociaux dans le cadre du programme de renouvellement urbain.
« C’est un projet qui a débuté avec Scania. L’entreprise avait la volonté de construire une chaufferie pour son site angevin. Nous avons pris le relai pour qu’elle puisse bénéficier à l’ensemble du quartier », raconte Jean-Marc Verchère.
Le coût de cette nouvelle chaufferie s’élève à 15,3 millions d’euros, dont 8,5 millions financés par l’Ademe et 500 000 euros de financement de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU).
