Se remettant des difficultés économiques de sa précédente édition, le Festival d’Anjou affiche une année record avec un taux de remplissage de 95 % et plus de 25 000 places vendues.
Mercredi 26 juin dernier, la 74ème édition du Festival d’Anjou se clôturait sur le « Jeu de l’amour et du hasard » de Marivaux au château du Plessis-Macé.
Au terme de trois semaines de spectacles, le festival peut se réjouir de son succès : « Dix jours avant la première représentation de 2024, nous avions déjà atteint l’équilibre financier », indique Jean Robert-Charrier, le directeur artistique.
En 2023, le déficit de 180 000 euros avait obligé à annuler le concours des compagnies et à raccourcir l’événement. La présidente du Département, Florence Dabin, explique que « le modèle économique a été revu pour permettre la continuité du festival ».
Les équipes ont réussi à attirer de nouveaux partenaires, augmentant le nombre de mécènes de 39 à 61, représentant plus d’un tiers du budget total, tandis que les financements publics sont inférieurs à 50 %.
Au total, le festival a vendu pas moins de 25 760 places, atteignant 95 % de remplissage, « un record en 20 ans », selon Ronan Pichavant, directeur du festival.
Le 75ème anniversaire dans le viseur
Jean Robert-Charrier a également annoncé son retour pour l’édition 2025, évoquant sa nomination aux Bouffes Parisiens et au théâtre de la Porte Saint-Martin : « Je suis déjà à l’affût des pièces qui viendront se jouer sur la scène du Festival d’Anjou ».
La principale nouveauté sera le retour du concours des compagnies, « un rendez-vous important afin de découvrir les troupes émergentes », explique le directeur artistique. Le format du festival devrait s’étendre sur trois semaines et demie à quatre semaines, « avec potentiellement deux représentations les samedis », selon Jean Robert-Charrier.
Par Eline Vion.