Ce lundi 25 novembre 2024, différents acteurs ont signé un protocole qui vise à mieux accompagner les enfants présents lors d’un féminicide ou un homicide au sein d’un couple.
Différents partenaires ont signé un protocole – © Département de Maine-et-Loire
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, en 2022, 145 morts violentes au sein du couple ont été recensées par les services de police et unités de gendarmerie, contre 143 en 2021. Face à l’ampleur de ces chiffres, un dispositif expérimental a été mis en place en 2016 en Seine-Saint-Denis, afin de coordonner l’action des différents partenaires impliqués dans la protection des enfants concernés par ces drames.
Le Maine-et-Loire va à son tour bénéficier de cet accompagnement spécifique grâce à la signature d’un protocole qui a eu lieu ce lundi après-midi au Palais de Justice d’Angers en présence de nombreux acteurs du territoire.
« Ce protocole a notamment pour objectif d’organiser les différentes interventions tout en précisant les obligations des différents acteurs impliqués, afin de permettre, dans l’urgence, la prise en charge en milieu hospitalier spécialisé de l’enfant présent lors du féminicide ou de l’homicide de l’un de ses parents par son partenaire ou ex-partenaire de vie. L’ambition est d’offrir à ce jeune un accompagnement qui soit en lien avec son statut de victime de violences, nécessitant en particulier un temps d’évaluation des conséquences médicales et sociales provoquées par ce drame au sein de la cellule familiale. Ce protocole concerne les enfants présents lors des faits, mais également ceux absents lors de l’acte, car ils sont eux aussi impactés directement par le féminicide ou l’homicide », explique le Département.
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