Ce vendredi matin, rue Lakanal, des élèves du collège François Rabelais, particulièrement impliqués dans le quartier, ont aidé les paysagistes à déposer des bandes de gazon sur la nouvelle ligne de tramway. Sur une centaine de mètres devant l’Istom, la collectivité met en place un nouveau système d’irrigation pour réduire la consommation d’eau.
La pose du gazon a débuté à proximité du campus de Belle-Beille – Angers.Villactu.fr
Une classe de 4ème du collège François Rabelais était présente ce vendredi matin rue Lakanal, à Belle-Beille, pour participer à une opération de « placage » de gazon. L’objectif pour les élèves était de dérouler le gazon de 80cm de large sur la plateforme, sous l’œil attentif de Thibault Fontaine, directeur de l’entreprise Robert Paysage, qui a pour mission de végétaliser 80 % des lignes B et C.
Cette première pose de gazon sur la future ligne de tramway qui entrera en service en 2023 était également l’occasion de faire un point sur un système d’arrosage plus économe en eau qui va être testé à cet endroit.
Dans le but de réduire la consommation d’eau sur la plateforme végétalisée, un nouveau système d’irrigation sera installé sur ce tronçon de 150 mètres de long. Cette technique, appelée la subirrigation, consiste à remplacer les arroseurs extérieurs traditionnels d’aspiration par un goutte à goutte enterré à 10 centimètres sous la surface du gazon.
Avec une efficacité du système d’irrigation et de fertilisation, elle permet de limiter la consommation d’eau de 15 à 20 % par an. « L’économie peut monter jusqu’à 40 % si on accepte de laisser jaunir le gazon pendant la période estivale », explique Jean-François Malaquin, président de Neptune Arrosage, l’entreprise en charge d’installer ce nouveau procédé d’arrosage.
« Le second avantage est de limiter le vandalisme. C’est intéressant dans des zones à risque de pouvoir mettre en œuvre cet arrosage enterré », ajoute Jean-François Malaquin.
Sur les 1 000 m² de pelouse de la rue Lakanal, l’arrosage sera parfaitement localisé et homogène et pourra ainsi fonctionner de jour comme de nuit en fonction des saisons et de la météo. Un nouveau procédé qui devra faire ses preuves avant d’être étendu puisqu’il représente un surcoût de l’ordre de 15 à 20 € du m².
