Plusieurs syndicats dont la CGT, FO, la FSU, la CFTC, l’Unef et l’UNL appelaient à manifester ce jeudi 27 janvier pour réclamer des hausses de salaires. A Angers, entre 1 000 et 1 300 personnes ont défilé dans le centre-ville à la mi-journée.
Entre 1 000 et 1 300 personnes ont manifesté à Angers ce jeudi matin – Angers.Villactu.fr
Des manifestations ont lieu partout en France ce jeudi, à l’appel de syndicats et d’organisations de jeunesse, pour réclamer des hausses de salaires. A Angers, un cortège a défilé dans les rues du centre-ville à la mi-journée. Ils étaient 1 300 à participer à cette nouvelle manifestation selon les syndicats et 1 000 selon la police.
Dans les rangs, de nombreux corps de métiers étaient représentés : des enseignants, des soignants, des pompiers, mais aussi des salariés du privé avec du personnel de Carrefour ou encore de ThyssenKrupp.
Si la revendication du jour reste « une nécessaire augmentation des salaires pour tous » pour les syndicats, les réclamations varient en fonction des professions. Du côté du personnel de santé, l’absence de moyens humains et la dégradation des conditions de travail restent des préoccupations majeures. Du côté du personnel d’éducation, le manque d’un protocole sanitaire clair depuis des mois et la défiance envers Jean-Michel Blanquer, ministère de l’Education, restent plus que jamais d’actualité.
Les syndicats réclament une hausse des salaires – Angers.Villactu.fr
Les pompiers sont également venus exprimer leur ras-le-bol : « Il y a des différences de rémunération entre les départements. Nous avons aujourd’hui des pompiers qui quittent le Maine-et-Loire pour travailler en Loire-Atlantique car ils seront mieux payés. Les prix ont augmenté et les salaires ne suivent pas. Des collègues ont l’impression de ne pas avoir de perspectives pour leur carrière », explique Sébastien Delavoux, secrétaire CGT du SDIS 49. Des revendications aussi bien nationales que départementales pour ces dizaines de pompiers qui manifestent rarement.
« Il faut davantage de sapeurs pompiers professionnels avec des conditions de travail et de rémunérations meilleures. Notre système est à genoux, comme à l’hôpital, nous sommes au bord de l’effondrement », conclut Sébastien Delavoux.
