Afin de ne pas jeter ses productions de fleurs qu’il ne peut plus vendre, Guillaume Froger, horticulteur à Sainte-Gemmes-sur-Loire, a donné ce jeudi 5 novembre, 500 bouquets de fleurs au CHU d’Angers.
A cause de la fermeture des différents points de vente, Guillaume Froger, horticulteur à Sainte-Gemmes-sur-Loire, avait distribué plus de 50 000 fleurs à des Ehpad, maisons de retraite et au CHU d’Angers lors du premier confinement.
Sept mois plus tard, la situation se répète pour la filière horticole. « Tous les distributeurs de fleurs coupées n’ont pas le droit de travailler. Contrairement au premier confinement, même les grandes surfaces n’ont pas le droit d’en vendre », se désole Guillaume Froger.
Lors de ce confinement, les grandes surfaces ont interdiction de vendre des produits non-essentiels tels que le textile, les jouets, les livres ou encore les fleurs.
« Nous récoltons entre 100 000 et 120 000 tiges de fleurs par semaine. Sans client, la situation devient vite compliquée et nous sommes obligés de jeter. C’est le seul produit périssable qui aujourd’hui n’est pas autorisé à la vente. Le gouvernement s’est trompé et doit rectifier le tir. C’est une grossière erreur. Le premier confinement a engendré une perte de 800 000 euros pour nous », ajoute l’horticulteur.
Pour éviter de jeter trop de fleurs, Guillaume Froger a décidé de retourner ce jeudi 5 novembre au CHU d’Angers. Avec Karine Engel, adjointe à la citoyenneté, il a distribué 500 bouquets de fleurs aux soignants. « Lors du premier confinement, le geste avait été très apprécié de la part de tous les soignants. On a eu des appels pour nous remercier, des photos… Ça met du baume au cœur ».
Mais ça fait plaisir de faire plaisir ! Bravo @chu_angers service #COVID19 Nous avons distribué avec Guillaume #froger aux services maladies infectieuses, gérontologie, chbre mortuaire … 8 services très sollicités en tout pour près de 500 bouquets! #floriculture #horticulture pic.twitter.com/EOzmpBObbD
— Karine Engel 🇫🇷🇪🇺 (@KarineEngel49) November 6, 2020