Trouver un toit n’est pas chose facile. Lorsqu’on est étudiant et que l’on est sans revenu, la situation se complique un peu plus. Chaque année à cette période, les jeunes recherchent un appartement. Avec l’annonce de la suppression de l’APL en janvier prochain, certains étaient inquiets pour leur budget. Nicolas Sarkozy a décidé de revenir sur cette décision.
Entre les petits boulots pour mettre de l’argent de côté et la recherche d’un logement pour la rentrée, l’été, certains étudiants ne prennent pas de vacances. Ils sont encore très nombreux, à seulement quelques jours de la rentrée à chercher un toit.
Si certains optent pour la collocation, d’autres doivent payer seuls un loyer avec un budget limité. Avec la crise, ils sont de plus en plus nombreux à chercher des logements à la mi-août. Les étudiants évitent ainsi de commencer à payer l’appartement en juillet.
La hausse des loyers du parc privé pour l’année 2010 est de 5,6% dans les villes de province.
Si la situation est déjà difficile, elle aurait pu se compliquer dès le mois de janvier prochain avec la suppression de l’Aide personnalisée au logement (APL). L’annonce avait fait un tollé chez les familles des étudiants. Selon le projet de budget 2011, les étudiants et leurs parents ne pourraient plus cumuler l’APL et la demi-part fiscale pour enfant à charge.
Nicolas Sarkozy a décidé de revenir sur la mesure suite à une réunion avec Valérie Pécresse, la ministre de l’Enseignement supérieur. Le chef de l’Etat a indiqué dans un communiqué que les familles des étudiants pourraient continuer à cumuler ces deux aides.
Même si la situation des étudiants reste préoccupante. Les étudiants angevins sont mieux lotis que leurs collègues rennais ou nantais. Malgré ses 30 000 étudiants, la ville d’Angers est bien moins chère que Nantes (47 000 étudiants) et Rennes (60 000 étudiants). A Angers, le prix du mètre carré pour un logement ancien en centre-ville est de 9 à 10 €, contre 12 à 13 € à Nantes.
Source : Courrier de l’Ouest
