« La décision du ministère de la Justice de transférer la maison d’arrêt d’Angers à Trélazé est une décision que j’attendais avec impatience. Maintenant qu’elle est effective, je ne peux que m’en réjouir. Je me félicite de cette décision à deux titres.
Tout d’abord au titre de l’ancien bâtonnier des avocats d’Angers que je suis. Avec mes confrères, j’ai défendu avec ténacité le transfert de cet établissement hors du temps, qui n’est plus digne d’accueillir des détenus, leurs familles, et qui n’offre plus des conditions de travail décentes aux surveillants. Ce transfert fut l’un de mes combats d’avocat et je remercie mes successeurs, les bâtonniers Thomas et Brouin, de l’avoir poursuivi avec la même détermination qui fut la mienne.
Cette décision prise par la garde des Sceaux, que je remercie pour son écoute, consacre le progrès de l’humanisme dans le traitement du fait criminel, qui est un enjeu vital pour les citoyens mais aussi pour la paix sociale. Je me réjouis également de ce transfert programmé vers Trélazé en tant qu’adjoint à la culture de la ville d’Angers, car il va permettre à la municipalité à laquelle j’appartiens de mener un projet d’aménagement urbain global, en proximité du centre des congrès et qui intégrera l’arrivée de la future seconde ligne de tramway.
Le projet de centre d’art contemporain en lieu et place de l’actuelle prison d’Angers est un projet visionnaire, qui entend transformer cet espace mortifère en lieu de création et de sublimation artistique. Je suis fier de pouvoir porter un tel projet aux côtés du maire, Christophe Béchu, un projet qui est de nature à développer le rayonnement de notre ville », indique Alain Fouquet, Adjoint au maire d’Angers, chargé de la Culture.
