TotalEnergies et Esso-ExxonMobil favorables au dialogue avec les syndicats
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TotalEnergies et Esso-ExxonMobil favorables au dialogue avec les syndicats

Les négociations annuelles TotalEnergies sur les salaires débuteront en octobre. Chez Esso France, les discussions sur les salaires ont commencé le 20 septembre.

Essence carburant

La Confédération générale du travail réclame 10 % d’augmentation sur les salaires.

Face aux grèves, TotalEnergies propose que les négociations annuelles sur les salaires se tiennent en octobre plutôt qu’en novembre. C’était une revendication de la CGT. L’entreprise demande au préalable que les raffineries et les dépôts de carburants ne soient plus confrontés aux blocages.

En avançant les négociations annuelles sur les salaires à octobre, TotalEnergies propose l’objectif de « définir comment les salariés pourront bénéficier, avant la fin de l’année, des résultats exceptionnels générés par TotalEnergies, tout en prenant aussi en compte l’inflation de l’année 2022 ».

La CGT réclame une augmentation de 10 % sur les salaires soit 7 % au titre de l’inflation et 3 % pour le partage de la richesse. Au premier semestre 2022, TotalEnergies affichait un bénéfice de 10,6 milliards de dollars.

Coté Esso-ExxonMobil, de nouvelles réunions sont prévues cette semaine avec les syndicats.

Esso-ExxonMobil a réuni lundi 10 octobre 2022, les quatre organisations syndicales représentatives du personnel. Selon le groupe, seule la qualité du dialogue social engagé et ininterrompu avec les organisations représentatives du personnel permettra de sortir rapidement du conflit. Depuis le 20 septembre, les discussions sur les salaires ont été entamées chez Esso France, la branche française du groupe américain. Il n’y a pas d’accord pour l’instant.

Le gouvernement multiplie les interventions pour inviter les protagonistes à la table de discussion. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique a déclaré : « Je tiens à réaffirmer l’appel très ferme du gouvernement aux dirigeants et aux organisations syndicales de TotalEnergies et d’Esso : une issue doit être trouvée sans délai dans le cadre du dialogue social (…) Les Français ne doivent pas subir davantage les conséquences d’un mouvement social ».