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Thierry Seillier, Directeur régional de PAPREC, « porte de graves accusations à l’encontre de la communauté urbaine », selon Angers Loire Métropole

Biopole

Dans un long communiqué diffusé ce mardi soir, Angers Loire Métropole revient sur une interview parue ce jour dans le journal Ouest France. Pour ALM, « Thierry Seillier, Directeur régional de PAPREC, porte de graves accusations à l’encontre de la communauté urbaine Angers Loire Métropole. » Le thème au centre de la discorde est Biopole.

Communiqué d’Angers Loire Métropole :

Les nombreuses erreurs, à la fois factuelles et d’interprétation, contenues dans les affirmations de M. SEILLIER nécessitent la mise au point suivante d’ALM :
PAPREC indique qu’ALM prévoit un investissement de 16 M€ alors que les coûts sont estimés à 22 M d’€.
C’est faux : Ce chiffre n’est pas évoqué par ALM mais par l’étude SIVERT, pour un centre comprenant le bâtiment que la communauté urbaine n’aura pas à réaliser. De fait, l’investissement pour Biopole sera plus proche des 10 M€ que des 16 ou 22 M€ évoqués imprudemment par PAPREC.

Il y a une foultitude d’aménagements à réaliser pour faire du bâtiment existant un centre de tri.
C’est faux : L’étude Atlance a estimé le coût des travaux à réaliser à moins d’1 M€.

ALM sera plutôt autour de 190 € pour le coût de tri à la tonne.
C’est faux : L’étude Atlance a démontré que ce prix sera inférieur à 140 €/T.

C’est Véolia qui gère l’unité CSR de Biopole…  La collectivité a loué sans appel à projet les bâtiments à Véolia, ALM a imposé l’incinération.
C’est faux à plus d’un titre : Premièrement, le marché de traitement des ordures ménagères était ouvert à tous les types de traitement. Deuxièmement, PAPREC a proposé à ALM un projet de gros centre de production de CSR (40 000 T) pour l’Ouest de la France et la création d’une unité de combustion et son raccordement au réseau de chaleur.

Proposer la création d’un incinérateur à cet endroit trahissait une complète méconnaissance de l’histoire des déchets à Angers, ainsi que de l’existence d’unités de fabrication de chaleur amplement suffisantes.

Par conséquent, si le projet de projet PAPREC n’a pas été retenu par l’Agglomération angevine, c’est qu’il n’avait tout simplement aucun sens : ni techniquement, ni économiquement, ni environnementalement.

Au bout du compte, les 51 salariés qui travaillent sur notre site à Seiches sur le Loir seront sur le carreau.
La création d’un centre de tri à Biopole vise à pérenniser l’emploi sur le territoire angevin, ce qui ne sera pas forcément le cas pour le site de PAPREC dont ALM ignore la pérennité. Le nouveau gros centre de tri de 60 000 T nouvellement créé à Rennes par PAPREC est en effet loin d’être saturé et bénéficie d’un droit d’intervention sur le Maine et Loire.

La politique d’ALM en matière de maintien d’emploi prévoit la création, sur son territoire, d’un centre de tri public dont l’exploitation sera confiée à un opérateur privé. Cet opérateur pourra être l’entreprise PAPREC si, en toute transparence, cette dernière s’avère être la plus compétitive lors de l’appel d’offres.

Photo : Crédit Sodemel / Guerin Balloide