Le festival Tempo Rives est de retour pour une nouvelle édition. Du 12 juillet au 3 août, huit soirées concerts prendront place au jardin des Beaux-Arts, tous les mercredis et jeudis à 20 h.
Après avoir quitté la cale de la Savatte et occupé les deux côtés de la Maine, Tempo Rives vient s’installer cette année du 12 juillet au 3 août 2023 dans le jardin des Beaux-Arts. Au programme, huit soirées musicales gratuites et tout public.
« Cette année, il y aura encore une large palette de styles musicaux qui seront représentés, de la pop au rock en passant par le funk et des sonorités afro-caribéennes, explique Nicolas Dufetel, adjoint à la culture et au patrimoine. Nous nous installerons dans le jardin du musée des Beaux-Arts, l’autre rive étant moins adaptée avec l’arrivée du tramway ».
Trois semaines de concerts
Au total, huit soirées et seize concerts seront proposés les mercredis et jeudis, pendant trois semaines. « Ces rendez-vous sont autant d’invitations à un voyage musical, dans des univers différents, où les genres se mélangent pour créer des expériences uniques », décrit Didier Granet, programmateur du festival.
La première soirée, le mercredi 12 juillet, commencera avec Ristretto, un concert participatif d’Orange Platine et des musiciens de Café frappé, suivi des rythmes afro-caribéens énergiques de Combo Chimbita. Le lendemain, c’est Sly Johnson, ancien membre du Saïan Supa Crew, qui enflammera la scène avec son set mélangeant soul, jazz, hip-hop et funk, précédé par Da PontCé et sa pop entraînante.
Le 19 juillet, place à la pop récréative d’Edda Bel Abysse et le jazz ensoleillé de Laurent Bardainne et Tigre d’eau douce. Le jeudi 20 sera rythmé par l’afro-pop lumineuse de Kolina, suivie de Kutu, où le violoniste Théo Ceccaldi fusionne les musiques éthiopiennes traditionnelles avec des sonorités contemporaines.
La semaine suivante, le mercredi 26 juillet, sera marqué par Michelle et les Garçons, qui apporteront leur pop des années 80, et The Buttshakers, avec leur soul endiablée. Le jeudi 27, Listen to this, la restitution de la résidence artistique itinérante de l’association L’R de rien, sera suivie de Yemen Blues, un groupe à la croisée du blues, du funk et du rock, avec des chants en anglais, en arabe et en hébreu.
Le mercredi 2 août, un concert hip-hop symphonique de l’ensemble Dénote mettra en avant les talents des habitants, suivi du nouveau projet de Djazia Satour. Enfin, la soirée de clôture du jeudi 3 août sera 100% britannique, avec le groupe Flechettes et leur rock rétro-futuriste, suivi de Tankus The Henge, connu pour ses performances scéniques.
Un festival engagé
Le festival Tempo Rives ne se limitera pas qu’à la musique. Il proposera également un projet d’éducation culturelle aux collégiens du quartier Monplaisir. Accompagnés par des professionnels de la Cité éducative et des journalistes de l’association Report Cité, ces jeunes auront l’occasion d’interviewer les femmes artistes présentes lors du festival, et leurs travaux seront exposés dans le jardin des Beaux-Arts.
De plus, le festival est engagé dans une démarche éco-responsable et a obtenu le niveau 1 du label Reeve l’année dernière : « Cette année, nous souhaitons aller encore plus loin et obtenir le niveau 2 du label », indique Nicolas Dufetel.
Le festival adoptera de nouvelles mesures pour des déplacements plus écologiques, une accessibilité du site améliorée, une réduction des déchets, une ouverture à un public large, une consommation énergétique responsable et une alimentation durable.
Par Eline Vion.