A la veille de la séance au tribunal de commerce de Nanterre qui doit sceller le sort du site angevin de Technicolor et de ses 350 salariés, l’agglomération, la ville et la région ont cosigné un rédactionnel dans le quotidien du soir Le Monde et les Echos.
« Notre territoire est au coeur de la première région française avec 400 entreprises d’électronique de pointe, une région d’excellence avec des savoir-faire et une forte capacité d’innovation un creuset de talents, fort de 25000 emplois, un haut lieu d’enseignement supérieur avec des établissements formant ingénieurs et techniciens très qualifiés, une terre d’accueil de centres de R&D
reconnus, Tous ensemble, Citoyens, entreprises, écoles, centres de R&D privés et publics, élus locaux, partenaires sociaux et institutionnels, nous sommes rassemblés autour d’une même volonté, d’une même dynamique, tous convaincus de l’importance de la filière. Nous croyons en son avenir, son excellence et en nos capacités d’innovation. Nous sommes engagés dans des politiques locales ambitieuses. Nous nous mobilisons et créons un campus de l’électronique professionnelle à vocation européenne. Alors pourquoi ? Pourquoi Technicolor ne croit-il pas aux possibilités d’innover et de produire en France ? Pourquoi Technicolor veut-il fermer brutalement son usine d’Angers avec 350 salariés ? Pourquoi Technicolor délocalise-t-il ? », ont écrit les élus.
Reste à savoir si ce « coup de gueule » des élus sera utile demain, jeudi 6 septembre, à Nanterre.
