Station A, un espace de travail collaboratif qui se veut écoresponsable
Economie

Station A, un espace de travail collaboratif qui se veut écoresponsable

Dans le quartier d’affaires Cours Saint-Laud, la Soclova et la Banque des Territoires ont inauguré Station A à Angers, un espace de travail de 2 000 m² qui combine bureaux privatifs et espaces partagés, le tout, conçu de manière écoresponsable.

Station A se situe dans le quartier d’affaires Cours Saint-Laud. – © Angers.Villactu.fr

Le 18 octobre dernier, Station A, un nouvel espace de travail collaboratif, a été inauguré dans le quartier d’affaires de Cours Saint-Laud à Angers.

Ce bâtiment de 2 000 m², créé sous l’impulsion de la Soclova et la Banque des Territoires, « répond aux évolutions des pratiques professionnelles en combinant bureaux privatifs et espaces partagés, dans un cadre pensé pour limiter l’impact environnemental », explique Laurent Rossez, directeur général adjoint d’AIA Life Designers.

Un lieu adapté aux nouveaux modes de travail

Conçu par les cabinets d’architectes AIA Life Designers et Johanne San, Station A propose quatre étages d’espaces de travail. L’un des objectifs principaux du projet est de favoriser la collaboration entre entreprises, tout en offrant des espaces flexibles et modulables.

Ce modèle hybride comprend 314 m² d’espaces communs, dont des salles de réunion, un work café, et un jardin. Pour Daniel Dimicoli, président de la Soclova, cette initiative répond aux attentes des entreprises modernes : « Nous souhaitions un lieu où les entreprises peuvent collaborer de manière fluide, avec des espaces partagés et adaptables aux besoins en constante évolution du marché du travail ».

Laurent Rossez, Johanne Guichard Floc’h et Christophe Béchu étaient présents à l’inauguration. – © Angers.Villactu.fr

Premier bâtiment tertiaire du Maine-et-Loire à obtenir le label E2C2, Station A se distingue par une consommation énergétique réduite de 15 à 30 % par rapport aux standards habituels.

« L’usage de matériaux biosourcés, tels que des planchers mixtes en bois et béton, et une isolation renforcée, témoigne de l’effort consenti pour limiter l’empreinte carbone du projet », ajoute Laurent Rossez.

Le bâtiment dispose également d’équipements visant à maximiser sa performance thermique, avec un triple vitrage et des protections solaires pour éviter les surchauffes estivales : « Un jardin central, entouré de végétation, apporte une note de verdure dans ce paysage urbain dense. Ce choix d’intégrer la nature au cœur du projet s’inscrit dans une démarche dite « biophile », visant à améliorer le bien-être des occupants en les reconnectant à des éléments naturels », poursuit le directeur général adjoint.

En plus des matériaux de construction, une majeure partie des tables, chaises et bureaux proviennent du réemploi grâce à un partenariat avec l’entreprise Revisit. Les locataires, appelés « stationnautes » ont également été encouragé à réutiliser le mobilier de leurs précédents locaux.

Une mobilité douce favorisée

L’une des particularités de Station A est la réduction volontaire du nombre de places de stationnement. Le bâtiment, qui peut accueillir jusqu’à 150 postes de travail, ne dispose que d’une vingtaine de places de parking, une contrainte assumée par les concepteurs pour encourager les déplacements doux.

Les locataires sont ainsi invités à privilégier le vélo, les transports en commun ou le covoiturage, en cohérence avec la démarche environnementale du projet.

C’est le cas notamment de Nathalie Delanoue, assistante de direction de l’entreprise Johanne San : « Nous sommes une large majorité à venir à vélo et en transports en commun au travail. Au premier abord, on imagine que c’est une contrainte, mais finalement c’est tout l’inverse. Avec un peu d’organisation, on a complètement pris le pli ».

Un avis partagé par son collègue architecte, Juan Torres, qui habite à Nantes : « Je vais en vélo le matin à la gare, je prends ensuite le train et j’arrive à pied au travail. Mon trajet représente environ une heure les matins et soirs quand je travaille en présentiel, mais je ne vois pas ça comme quelque chose de désagréable du tout. On est des convaincus ».

Par Eline Vion.

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