Les fortes chaleurs des mois de juin et juillet et l’absence de pluie accentuent la sécheresse qui touche le département. Le préfet décide de renforcer les mesures de restrictions des usages de l’eau.
Face à la baisse des niveaux des cours d’eau accentuée par les fortes chaleurs de ces dernières semaines, la plupart des seuils d’alerte demeurent en « crise » dans le département. Le préfet de Maine-et-Loire, Pierre Ory, décide de maintenir les mesures de restrictions sur l’ensemble du territoire afin de « ne pas aggraver la situation, de préserver l’état des milieux naturels et de conserver des capacités d’usage pour les mois à venir ».
Le préfet demande aux particuliers d’adapter leur consommation d’eau. L’arrosage des pelouses, massifs, espaces verts privés, sauf récupération d’eaux de pluie ou eaux « légèrement usagées » (eau de lavage des légumes par exemple) est interdit, tout comme l’arrosage des potagers en journée, de 8h à 20h.
Les particuliers ne peuvent pas nettoyer des toitures, terrasses et façades, mais également les voitures à leur domicile. « Si un lavage est absolument nécessaire, il est encore possible de le faire en stations de lavage », précise le préfet. Ce dernier interdit également le remplissage des piscines et le remplissage ou de la mise à niveau des plans d’eau de loisirs.
« Par ailleurs, il convient d’adopter dès à présent les bons gestes pour économiser l’eau : réparer les fuites d’eau, ne pas laisser l’eau couler inutilement, privilégier les douches courtes et faire tourner les lave-vaisselles et lave linges uniquement lorsqu’ils sont pleins et en mode « éco » », énumère le préfet.
« Pour ce qui concerne les usages des collectivités, nombre d’entre elles sont d’ores et déjà soumises à des restrictions fortes du fait de l’état très localisé des ressources en eau », poursuit-il. Ainsi, les collectivités ne doivent plus arroser les pelouses, massifs, espaces verts, sauf récupération d’eaux de pluie ou eaux usagées, arrêter l’arrosage des terrains de sports non essentiels, ne pas nettoyer des toitures, terrasses et façades, ni des équipements sportifs, de loisirs et des voiries, sauf pour une raison sanitaire.
