« La mise en œuvre par les communes de la réforme des rythmes de l’enfant suscite de multiples réactions partout en France. Toutes, en effet, sont confrontées à la valse-hésitation du Gouvernement et des Ministres successifs, à la difficulté de prendre des décisions sans véritable accompagnement vis à vis du corps enseignant qui, dans sa grande majorité, semble contester le principe même de cette réforme, et aux incertitudes sur le maintien de financements pérennes pour accompagner les efforts qu’elles consentent.
Dans ces conditions, les interventions de la minorité socialiste de la Mairie d’Angers, pourraient être cocasses, si elles n’étaient indécentes.
D’autant que la grande majorité des parents ayant répondu au questionnaire lancé dans le cadre de la concertation conduite ces dernières semaines par l’équipe municipale, nous disent que les rythmes qui avaient été mis en place dans la précipitation à la rentrée 2013, n’étaient pas mieux ou étaient moins bien pour leurs enfants.
D’autant également que la précédente municipalité n’avait pas pris la peine, elle, de consulter les conseils d’école, ce qui évoque au minimum un manque de courage, au pire le mépris dans lequel elle les tenait.
Les nouveaux rythmes qui seront mis en place à la prochaine rentrée, répondent à une seule préoccupation : l’intérêt de l’enfant et son épanouissement.
Intérêt des élèves de maternelle, dont les journées seront apaisées et régulières, avec deux heures complètes d’enseignement chaque après-midi après les activités périscolaires.
Intérêt des élèves d’élémentaires, qui avec deux plages d’une heure et demi par semaine d’activités périscolaires, pourront bénéficier de vraies animations, au-delà des temps d’enseignement, qui restent évidemment prioritaires.
Intérêt pour tous : l’affectation d’une équipe d’animateurs par école, ce qui sécurise les enfants et leurs parents.
La réforme des rythmes scolaires, quelle que soit l’appréciation que l’on porte sur elle, a été conçue dans l’intérêt de l’enfant et non pour satisfaire tel ou tel intérêt catégoriel.
C’est cette logique que nous avons choisie d’appliquer », indique Caroline Fel, Adjointe à la Famille, à la petite-enfance et aux rythmes scolaires