Ce mardi 5 octobre, des élus de gauche, socialistes, écologistes ou encore Insoumis, ont signé une tribune demandant au président d’Angers SCO, visé par plusieurs enquêtes pour violences sexuelles, de se mettre en retrait.
Les signataires demandaient également « que la ville ne soit plus représentée auprès du président du SCO. Tous les conseillers municipaux de la ville ne peuvent plus être en fonction auprès de lui. Nous devons tous préserver l’image et les valeurs de la ville d’Angers. Ville de tolérance, de mixité, de culture, de partage. »
Ce mardi soir, la ville d’Angers a répondu au travers d’un communiqué envoyé à la presse : « La ville d’Angers rappelle la position qui avait été la sienne le 6 février 2020 lors de la mise en examen initiale de Saïd Chabane. Elle prend acte de cette décision et ne fera aucun commentaire à son sujet en raison de l’instruction judiciaire en cours. C’est à la justice de se prononcer en toute sérénité, après avoir entendu toutes les parties. La Ville d’Angers est et demeurera le premier partenaire d’Angers SCO. Elle a toujours soutenu le club, le staff, ses joueurs et les supporteurs, et elle continuera de le faire. La Ville d’Angers tient à rappeler et à renouveler ici tout son attachement au respect de la parole des plaignantes et à la présomption d’innocence. »