Entre 100 et 200 restaurateurs, cafetiers, hôteliers, mais également gérants de discothèques ou encore de bowlings, se sont rassemblés ce jeudi 10 décembre devant la préfecture de Maine-et-Loire à Angers, afin de protester contre la fermeture de leurs établissements.
Une centaine de restaurateurs, cafetiers et hôteliers étaient rassemblés ce jeudi matin devant les grilles de la préfecture à Angers pour réclamer de « pouvoir travailler ». Ils répondaient à l’appel de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Maine-et-Loire (UMIH49), avec pour objectif de dénoncer la fermeture de leurs établissements depuis la fin du mois d’octobre.
« Nous croulons sous les dettes, pas sous les aides. Le fonds de solidarité ne suffit pas. Vos aides sont des mesurettes. Stop aux charges. Zéro recettes, zéro charges », déclare une professionnelle au micro.
« Cafés, hôtels, restaurants, bowlings, discothèques, nous sommes des professions sacrifiées. Certains tiennent encore sur leurs réserves. Mais nous sommes tous en déficit ! », poursuit un restaurateur.
François Taillandier, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH49) du Maine-et-Loire explique les raisons de cette nouvelle manifestation : « Nous sommes présents aujourd’hui, car nos professions sont en grande difficulté. Nous vivons un deuxième confinement avec des perspectives de réouverture très incertaines. Nous ne savons pas si nos entreprises vont pouvoir résister. »
Une rencontre à la préfecture et un déplacement à Paris
Après la manifestation, une délégation de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Maine-et-Loire a été reçue par le préfet de Maine-et-Loire. Enfin, de nombreux professionnels monteront lundi prochain à Paris pour un rassemblement national.