Réforme des retraites : l’intersyndicale « déplore le nombre de blessés » dans la manifestation angevine
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Réforme des retraites : l’intersyndicale « déplore le nombre de blessés » dans la manifestation angevine

Les deux dernières journées de mobilisation contre la réforme des retraites ont été marquées par des affrontements entre les forces de l’ordre et certains manifestants. L’intersyndicale demande à rencontrer le préfet de Maine-et-Loire.

Feu poubelle - manif retraites

Des tensions ont une nouvelle fois perturbées la manifestation mardi 28 mars – © Angers.Villactu.fr

La manifestation contre la réforme des retraites du 23 mars dernier, qui avait rassemblé 16 000 dans les rues d’Angers, avait été émaillée de violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. De fortes tensions ont également perturbées la manifestation du 28 mars, avec des manifestants et policiers blessés, ainsi qu’un journaliste.

« Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l’absence de réponse de l’exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement », indique l’intersyndicale de Maine-et-Loire dans un communiqué.

Pour les syndicats, « en ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale. Pourtant, dès le début, les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque d’explosion sociale que pouvait provoquer cette réforme injuste, injustifiée et brutale ».

« Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester. Alors que le calme a toujours caractérisé le mouvement », poursuit l’intersyndicale qui déplore « le nombre de blessés ».

« Force est de constater qu’à Angers la mise en œuvre du maintien de l’ordre n’a pas permis d’assurer le droit de manifester pacifiquement et en sécurité, sur un parcours pourtant déclaré en préfecture, l’intersyndicale départementale demande au plus vite une audience au préfet pour garantir le droit de manifester », conclut-elle.