Ce vendredi 14 avril, le Conseil constitutionnel a validé l’essentiel de la réforme des retraites, dont le report de l’âge légal à 64 ans. A Angers, les syndicats avaient donné rendez-vous aux angevins place du Ralliement.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans le centre-ville d’Angers – © Eline Vion
Le Conseil constitutionnel a rendu son verdict ce vendredi 14 avril concernant la réforme des retraites. Après de nombreuses semaines de mobilisation, le Conseil constitutionnel a validé l’essentiel de la réforme, dont la mesure-phare concernant le recul de l’âge légal de départ à 64 ans. Quelques mesures, comme la création d’un « index senior » ont toutefois été rejetées.
La demande d’un référendum d’initiative partagée (RIP) déposée par la gauche a également été rejetée. « Sans remettre en cause les institutions, c’est une vraie déception aujourd’hui. Nous étions prêts pour le référendum d’initiative partagée. Il aurait permis de parler du fond et malheureusement ce ne sera pas possible. Ce n’est pas parce que la loi est validée, qu’elle est moins injuste et brutale. Nous allons définir collectivement de nouveaux modes d’actions », indique Antoine Lelarge, secrétaire départemental de la CFDT.
Catherine Rochard, secrétaire générale du syndicat Force Ouvrière dans le Maine-et-Loire se dit de son côté « pas surprise par cette décision ». Pour la syndicaliste, « il s’agit de mesurettes qui n’ont pas été retenues. Cette décision va cristalliser la colère. Cette réforme reste extrêmement impopulaire. La colère n’est pas prête de retomber ».
Les syndicats avaient donné rendez-vous place du Ralliement – © Eline Vion
Une manifestation dans les rues du centre-ville
Après un rassemblement aux alentours de 18 heures place du Ralliement, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans le centre-ville d’Angers. Le cortège a emprunté le boulevard Foch et celui du Roi René, avant de bifurquer rue Toussaint, puis de retourner, dans le calme, place du Ralliement.
Les syndicats ont pris la parole sur les marches du Grand Théâtre d’Angers pour demander « solennellement au président de la République de ne pas promulguer la loi » et donner rendez-vous le 1er mai pour une « mobilisation exceptionnelle ».
