Pour cette quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, entre 12 500 et 20 000 personnes ont défilé dans les rues d’Angers ce samedi 11 février 2023.
Quatre nouvelles manifestations étaient prévues aujourd’hui dans le Maine-et-Loire pour s’opposer à la réforme des retraites voulue par le gouvernement d’Élisabeth Borne. « L’objectif est de permettre à ceux qui n’ont pas la possibilité de manifester en semaine, notamment pour des raisons financières, de se mobiliser, rappelait avant le lancement de la manifestation Antoine Lelarge, secrétaire départemental de la CFDT. Le message reste le même. Nous sommes fermement opposés aux 64 ans ».
Si les deux premières journées de mobilisation avaient rassemblé près de 13 000 personnes dans les rues d’Angers, ils étaient 9 000 le 7 février dernier. La mobilisation est repartie à la hausse ce samedi 11 février avec 16 000 à 20 000 manifestants selon les syndicats et 13 500 selon la police.
Les opposants à la réforme des retraites, rassemblés sous un grand soleil au Jardin du Mail, ont déambulé sur les boulevards Foch, Roi René, les voies sur berges, puis les boulevards Carnot et Ayrault. Dans le cortège, étudiants, actifs et retraités ont marché pendant près de deux heures pour continuer de dire « non » à cette réforme.
« Il s’agit de la plus grosse mobilisation à Angers depuis le début du mouvement », se félicite Benjamin Létang, membre du bureau local de la CGT et infirmier au Césame. Ce n’est pas une surprise, car on voit bien que la colère monte partout. Plus personne aujourd’hui ne soutient cette réforme à part le Medef. Nous sommes ici pour mettre en échec cette réforme ».
Dans les rangs des manifestants, ils étaient nombreux à vouloir durcir le mouvement. « Il va falloir changer de braquet. On sent que ça ne suffit pas. Le 7 mars prochain sera décisif pour bloquer un maximum le pays et faire reculer le gouvernement », confirme Benjamin Létang.
Si la manifestation s’est globalement déroulée dans le calme, quelques échanges tendus entre un petit groupe de manifestants et les forces de l’ordre ont eu lieu sur les voies sur berges, puis un peu plus tard rue du Mail.
Du côté des syndicats, le prochain rendez-vous est d’ores et déjà fixé au jeudi 16 février à 18 h 30 pour une marche aux flambeaux depuis la place du Ralliement.