Face à la présence confirmée du loup dans le Maine-et-Loire, la préfecture renforce la prévention et l’accompagnement des éleveurs face à l’espèce, qui pour rappel, demeure protégée.
Le plan loup prévoit notamment la mise en place d’une veille – © Adobe Stock
Le 7 janvier dernier, la préfecture de Maine-et-Loire a confirmé la présence du loup dans le Maine-et-Loire. Cette annonce a conduit à une réunion de la cellule départementale de veille dédiée à l’espèce, ce mercredi 15 janvier.
À l’initiative du préfet, Philippe Chopin, cette rencontre a rassemblé élus, représentants agricoles, associations, et services de l’État pour faire le point sur la situation et définir des mesures de prévention.
Des dispositifs de soutien pour les éleveurs
Dans le cadre du plan national d’actions 2024-2029, le préfet a annoncé des aides spécifiques pour les éleveurs d’ovins et de caprins du département. Ces dispositifs incluent notamment « l’acquisition de chiens de protection des troupeaux, ainsi qu’une formation et un accompagnement pour leur utilisation ».
Cette initiative vise à « renforcer la capacité des exploitations agricoles à se protéger contre les éventuelles attaques de loup, tout en maintenant une posture préventive face à cette espèce, dont la protection est encadrée par des réglementations strictes ».
Selon la préfecture, les signalements de présence du loup concernent principalement le sud du Maine-et-Loire, où les services de l’Office français de la biodiversité (OFB) intensifient leur surveillance. Une fiche de signalement est mise à disposition des habitants sur le site de la préfecture afin de permettre une remontée rapide des observations.
Le préfet a également rappelé que « le loup demeure une espèce protégée et que toute atteinte à l’animal est passible de sanctions pénales ».
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