Vendredi dernier, un campement a été dressé par des militants de l’association Droit Au Logement 49 dans le quartier de Belle-Beille. Chaque jour, ils sont de plus en plus nombreux à s’y rendre afin de trouver une tente disponible pour passer quelques jours.
Le campement géré par des militants de l’association Droit Au Logement 49 accueille des sans-abri et des demandeurs d’asile. Une semaine après leur installation, ils doivent désormais refuser du monde.
«On a le respect de l’humain, explique Michèle, une bénévole, au Courrier de l’ouest, on essaie d’accueillir tout le monde dans de bonnes conditions ».
Parmi les sans-abri, beaucoup de demandeurs d’asile et leur famille qui dormaient dans la rue jusqu’à présent.
Dans un communiqué, la préfecture du Maine-et-Loire annonce des solutions :
« Vendredi dernier, en fin d’après-midi, un campement a été dressé par des militants de l’association Droit Au Logement 49 dans le quartier de Belle-Beille à Angers afin d’y loger des personnes sans domicile fixe. Lundi 19 septembre 2011, une réunion s’est tenue à la préfecture présidée par M. Richard Samuel, Préfet de Maine-et-Loire, en présence de Mme Rose-Marie Veron, adjointe au Maire d’Angers, déléguée à l’action et à l’animation sociale et à la santé, et les associations réunies dans la coordination des migrants à laquelle participait notamment la Présidente du Secours Catholique et le Président départemental de la Ligue des Droits de l’Homme.
L’accueil de plus de 1000 demandeurs d’asile sur un an et demi a conduit à une saturation des équipements et des places d’hébergement. Cet afflux constitue une source de difficultés pour les associations et les bénévoles qui oeuvrent auprès des personnes en situation de précarité. L’association Droit au Logement s’est engagée à limiter la capacité d’accueil du campement à 80 personnes pour éviter un effet d’appel d’air. Des équipements spécifiques (toilettes sèches) vont être, à sa demande, installés par la Ville d’Angers afin de diminuer les nuisances subies par les riverains. De son côté la préfecture va procéder à l’examen de la situation administrative de chacun des occupants dans un local situé dans la mairie annexe du quartier de Belle-Beille. Il sera proposé un hébergement aux demandeurs d’asile tandis que les déboutés du droit d’asile se verront proposer l’aide au retour et dans l’attente, bénéficieront d’un hébergement humanitaire à titre temporaire. »
