Ce dimanche, l’Agence Régionale de Santé (ARS) annonce qu’il y a désormais 99 cas de coronavirus confirmés en Pays de la Loire, contre 82 la veille.
En Maine-et-Loire, 27 personnes sont prises en charge contre 23 cas samedi.
« En Pays de la Loire, il n’y a pas de circulation intense du virus (même si le nombre de cas augmente fortement ces derniers jours) », rappelle l’ARS.
« La déprogrammation des activités chirurgicales ou médicales non urgentes dans les établissements de santé publics et privés est activée dans les Pays de la Loire depuis vendredi soir », poursuit l’Agence Régionale de Santé.
« Le gouvernement a décidé, au niveau national, du déclenchement du niveau 3 du plan de lutte contre le COVID-19, afin de limiter les conséquences de la circulation du virus sur tout le territoire. Des mesures de restriction sociale sont opérantes depuis hier soir, car désormais le virus circule activement sur le territoire national. Les Pays de la Loire, malgré une augmentation importante du nombre de cas confirmés, ne connaissent pas, encore, sur son territoire, de zones où le virus circule intensément. Mais chaque jour compte aujourd’hui pour s’assurer, que le moment venu, la prise en charge des formes sévères et graves opérant en établissements de santé (public et privé), de celles des formes modérées par le premier recours, et que la protection des personnes fragiles, soient effectives dans notre région et sur l’ensemble du territoire. Mais pour ce faire et permettre aux soignants d’agir dans les meilleures conditions possibles et que notre système de santé ne soit pas saturé, il est très important que chacune et chacun respecte et applique les mesures barrières et de restriction sociale, mesures essentielles et vitales qui ont pour objectifs prioritaires de prévenir et de limiter la circulation du virus sur le territoire national et en PDL. Pour les plus fragiles (EHPAD/USLD) des mesures d’interdiction des visites ont été prises et d’autres sont à venir, dans les heures qui viennent, pour les personnes vivant avec un handicap. La mise en place d’une stratégie de gestion et d’utilisation des masques de protection sur l’ensemble du territoire national doit bénéficier prioritairement aux professionnels de santé et s’adaptera aux besoins constatés ainsi qu’à l’évolution de la situation et des disponibilités en masques de protection. »