Le jeudi 4 avril, l’Assemblée nationale a voté la proposition de loi visant à interdire la présence des PFAS dans divers objets du quotidien. Pour les élus Écologistes angevins, Angers Loire Métropole « doit engager des démarches complémentaires ».
La proposition de loi écologiste du député Nicolas Thierry visant à protéger la population des risques liés aux polluants éternels (PFAS) a été adoptée par l’Assemblée nationale le jeudi 4 avril 2024.
Les élus Écologistes du groupe local Grand Angers estiment que la « bataille ne fait que commencer et qu’Angers Loire Métropole doit engager des démarches complémentaires ».
« L’Authion à hauteur de la fosse de Sorges faisait partie des 1000 sites contaminés par les polluants éternels dévoilés par l’enquête du Monde l’an passé, avec un taux significatif de 41 ng/l relevé, 100 mètres en amont de la fosse de Sorges qui sert de réserve d’eau potable pour l’ensemble de notre agglomération », souligne Romain Laveau, porte-parole du groupe local des Écologistes.
« Alors que le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, était le grand absent lors de débats de cette loi à l’Assemblée Nationale, que la majorité présidentielle a voté contre (dont les députés du groupe Horizons), les habitantes et habitants d’Angers Loire Métropole sont en droit de se demander ce qui est mis en place à l’échelle de l’agglomération. Quelles sont les études et mesures de précaution qui ont été engagées face à ces polluants éternels sur le territoire ? Qu’a mis en place Angers Loire métropole pour en comprendre les causes et mesurer l’ampleur des pollutions locales ? », interroge Elsa Richard, conseillère municipale d’Angers et conseillère communautaire.
« L’État, comme Angers Loire Métropole, doit mettre en place dès maintenant des mesures de précaution pour contenir les risques et préserver la santé de la population », concluent les élus.