Une étude de l’association COP1 et de l’Institut d’études opinion et marketing (IFOP) révèle que plus de la moitié des étudiants ont déjà renoncé au chauffage en raison de problématiques économiques. Une tendance « particulièrement alarmante » selon l’association angevine.
Face au froid, plus de la moitié des étudiants renonce au chauffage – © Adobe Stock
L’association angevine COP1 tire la sonnette d’alarme sur la situation précaire des étudiants pendant les vagues de froid.
En effet, de nombreux étudiants choisissent souvent de ne pas chauffer leur appartement pour des raisons financières, une tendance exacerbée par la crise énergétique, « les laissant ainsi sans chauffage tout au long de l’hiver », alerte l’association.
Selon une étude réalisée par COP1 en partenariat avec l’IFOP en septembre 2023, 61 % des étudiants ont déjà renoncé à se chauffer en raison du coût financier. Selon l’association, « les bénéficiaires des dispositifs mis en place par COP1 se trouvent être les plus vulnérables dans cette situation ».
Parallèlement aux vagues de froid, la France fait face à une crise énergétique marquée. L’association souligne « la difficulté pour les étudiants à chauffer leur logement, une difficulté accentuée par leurs contraintes financières. Cette situation peut avoir des répercussions néfastes sur leur bien-être et leur santé ».
Récemment, le Ministère de l’Économie a annoncé une augmentation du prix de l’électricité, « agissant comme un facteur supplémentaire de vulnérabilité pour les étudiants face à la crise énergétique. Le cadre de vie précaire dans lequel évoluent les étudiants est source d’inquiétude, notamment en ce qui concerne la gestion prudente de l’électricité afin de limiter les dépenses », explique COP1.
