Selon l’Insee, le nombre de ménages devrait augmenter de 17 400 en moyenne chaque année dans les Pays de la Loire d’ici 2030. La croissance démographique expliquerait les deux tiers de cette croissance.
Entre 1990 et 2013, le nombre de ménages dans les Pays de la Loire a augmenté de 1,5 %, soit 0,4 point de plus qu’en France métropolitaine. Selon l’Insee, si les tendances démographiques et de comportements de cohabitation se maintenaient, le nombre de ménages dans les Pays de la Loire progresserait de 295 000 entre 2013 et 2030. La croissance annuelle moyenne serait de 1,0 %, soit 17 400 ménages supplémentaires chaque année. Sur cette même période, la croissance en métropole est estimée à +0,7 %.
La région des Pays de la Loire se situeraient au deuxième rang des régions de France métropolitaine derrière la Corse.
Dans les Pays de la Loire, la croissance démographique expliquerait les deux tiers de la croissance du nombre de ménages. Pour l’Insee, entre 2013 et 2030, la population de la région devrait augmenter de 0,7 % chaque année, soit 26 400 personnes supplémentaires par an.
Le vieillissement de la population, lié à l’arrivée à des âges avancés des générations nombreuses du baby-boom, est le deuxième facteur participant à l’évolution du nombre de ménages.
« La hausse du nombre de ménages serait principalement portée par les ménages d’une seule personne : + 10 100 par an d’ici 2030, soit plus de la moitié des ménages supplémentaires. Ce type de ménage représenterait 37 % des ménages à l’horizon 2030. La croissance du nombre de ménages est également due à une évolution des modes de cohabitation. Fragilité des unions et mises en couple plus tardives des jeunes engendrent une augmentation du nombre de ménages d’une seule personne ou de familles monoparentales », explique l’Insee.
Si la hausse du nombre de ménages reste élevée, celle-ci devrait ralentir dans les années à venir. Pour l’Insee, la croissance du nombre de ménages devrait être portée par l’ouest de la région, notamment des villes comme Angers, Nantes ou encore La Roche-sur-Yon.
De 23 000 à 24 000 logements en moyenne par an entre 2015 et 2021 seraient nécessaires, soit une augmentation du parc de logements de l’ordre de 1,2 % en moyenne annuelle.
« Le ralentissement constaté sur la période récente (+ 1,3 % en moyenne annuelle entre 2008 et 2013) se poursuivrait donc », ajoute l’Insee.