La préfecture de Maine-et-Loire a dévoilé son plan « loup et activités d’élevage » qui comprendra notamment la mise en place d’une cellule de veille dès l’automne.
Si la présence du loup dans le Maine-et-Loire n’a pas encore été officiellement reconnue par l’État, des indépendants et des agriculteurs, affirment que l’animal, installé notamment en Bretagne, l’est également dans notre département. Récemment la Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire demandait que les éleveurs soient en capacité de se préparer à l’arrivée du loup. La préfecture de Maine-et-Loire vient de décider la mise en place d’un plan « loup et activités d’élevage ».
Le préfet a réuni le 31 mai dernier des élus, des agriculteurs et des associations afin de partager un point de situation dans le département.
« Il a été convenu d’engager le processus de classement du département en « cercle 3 », premier niveau du classement, correspondant aux zones d’expansion possibles du loup. Cela permettra aux agriculteurs d’accéder aux aides prévues dans le cadre du PNA, notamment le financement des chiens de protection de troupeau. En outre, le préfet a décidé de mettre en place dès l’automne 2024 une cellule départementale de veille sur le loup, qui se réunira périodiquement afin d’assurer un suivi précis de la situation », indique la préfecture dans un communiqué.