Le Président du Conseil Général de Maine-et-Loire a réagi hier soir à la décision de la mairie de retirer les pots de fleurs, place du Ralliement, suite à la grève de la faim entamée par un commerçant.
« Après avoir commencé leur grève de la faim, Monsieur Lapouge et son épouse m’avaient alerté sur leur situation, dont la presse s’est largement fait l’écho », explique Christophe Béchu.
« J’ai pu, samedi dernier, en échangeant avec eux, mesurer toute leur détresse pour le devenir et la sécurité de leur entreprise et de ses emplois ».
« Bien sûr, l’action publique ne peut pas prendre en compte chaque situation individuelle. Elle doit néanmoins être fondée sur le respect : respect des individus, de leurs opinions, de leur liberté, à commencer par celle d’entreprendre, de leur droit à protester, à être informés, de leur droit à obtenir des explications sur l’action conduite par ceux qui sont en situation de responsabilité».
Dans son communiqué, Christophe Béchu déplore que ce commerçant ait dû aller si loin pour se faire entendre.
« Au-delà de cette malheureuse affaire, je resterai très attentif aux initiatives qui seront prises à l’avenir pour réaménager cette place minérale et assurer son indispensable végétalisation. Angers, capitale du végétal, mérite mieux pour sa place centrale que cet aménagement qui s’apparente à une gigantesque dalle funéraire. C’est aux yeux de beaucoup d’Angevins, l’un des gros loupés du mandat qui s’achève. » indique le Président du Conseil Général de Maine-et-Loire ».