Après une réunion qui a eu lieu à la préfecture de Maine-et-Loire en début de semaine, le préfet a annoncé que la candidature de Beaufort-en-Vallée qui souhaitait accueillir la nouvelle maison d’arrêt était recalée.
Afin d’expliquer sa décision de ne pas implanter de maison d’arrêt à Beaufort-en-Vallée, l’Etat évoque des problèmes d’accessibilité. Le député maire (UMP) Jean-Charles Taugourdeau qui avait porté cette candidature n’a pas caché sa déception : « J’en appelais au bon sens dans mes voeux à la population cette année. Je ne croyais pas si bien dire. Cette déception me renforce dans ma conviction qu’il faut tout faire pour l’emploi et l’évidence de sa nécessité qui est aussi celle de 81 % des Français. La protection de l’environnement d’accord, mais il y a un équilibre à trouver avec la création d’emplois en faisant pencher la balance un peu plus fort dans cette direction ».
Le préfet de Maine-et-Loire, Richard Samuel, a expliqué que l’agence chargée des constructions pour le compte du ministère de la Justice avait considéré que les deux sites de Beaufort avaient en commun l’inconvénient d’accessibilité.
« Certes le périmètre est correct, mais il n’y a pas de système de transport collectif existant et l’on voit mal une clientèle aussi faible, celle des familles de détenus, justifier à elle seule la mise en place d’un tel système dont la pérennité nécessaire à la rentabilité économique ne serait pas garantie », ajoute le préfet.
Si la candidature de Beaufort-en-Vallée est recalée rien n’est encore fait pour celle de Trélazé. Marc Goua et les acteurs du dossier se rencontreront à nouveau en avril afin de prendre une décision courant 2011.
« Si le site n’a pas été immédiatement retenu, il n’est pas écarté. L’inconvénient est que ce site est dans une zone inondable d’aléas faibles. La seconde contrainte, c’est la comptabilité avec les trames verte et bleue découlant du Grenelle ».
source : courrier de l’ouest
