Deux lionceaux, Kwanza et Malaké, sont nés au Bioparc de Doué-la-Fontaine. Après plusieurs semaines d’isolement, ils commencent à explorer leur enclos sous l’œil des soigneurs et des visiteurs.
Kwanza et Malaké sont nés le 10 février dernier. – © Bioparc Doué-la-Fontaine
Le Bioparc de Doué-la-Fontaine vient d’annoncer la naissance de deux lionceaux mâles, Kwanza et Malaké. Nés le 10 février dernier, ils sont les derniers descendants d’Esma et Baz, un couple de lions installé au parc depuis 2019. Cette naissance porte à sept le nombre de félins présents dans l’espace dédié aux carnivores du parc.
Les lionceaux ont vu le jour après une gestation de 110 jours. Leur mère, Esma, a mis bas dans un environnement spécialement aménagé, sans intervention humaine, afin de préserver son calme et assurer le bon développement des petits.
« Nous avions tout mis en place pour garantir à la femelle un environnement calme et sécurisé pour la mise bas. Une fois les petits nés, il faut absolument préserver la tranquillité de la famille afin que la mère puisse se consacrer pleinement à ses lionceaux. C’est pourquoi nous instaurons une période d’isolement d’au moins deux semaines, en limitant strictement les allées et venues ainsi que toute source de perturbation, sonore notamment. L’objectif était d’offrir à la mère les meilleures conditions pour se reposer et s’occuper sereinement de ses petits », explique Sylvanie Dabin, soigneur animalière référente des grands félins du Bioparc de Doué-la-Fontaine.
Un développement surveillé
À l’âge d’un mois, Kwanza et Malaké ont été examinés par les vétérinaires, qui ont confirmé leur bon état de santé. Depuis, ils ont progressivement été introduits auprès des autres lions du parc. La mise en contact avec leurs grandes sœurs a été effectuée de manière progressive, d’abord visuelle et olfactive, avant d’être physique.
Actuellement âgés de six semaines, les lionceaux commencent à explorer leur territoire de 8 000 m². Leur comportement et leur développement continuent d’être surveillés par les équipes du Bioparc.
« Lorsque les lionceaux atteignent la maturité sexuelle, des conflits peuvent survenir avec leur père. Entre 1 an et demi et 3 ans, nous les laissons évoluer à leur rythme dans le groupe, puis nous surveillons l’évolution de leurs interactions avec lui. Si certains jeunes s’affirment plus tôt, il faudra envisager de les déplacer vers un autre zoo européen pour qu’ils puissent à leur tour devenir mâles reproducteurs », souligne Sylvanie Dabin.
Suivez toute l’actualité d’Angers sur la chaîne WhatsApp d’Angers Villactu.
