À l’horizon des municipales de 2026, le groupe Aimer Angers a dévoilé ses propositions pour une mobilité plus durable, mettant la sécurité des piétons, le développement du vélo et l’amélioration des transports en commun au cœur de leurs priorités.
À l’approche des élections municipales de 2026, l’association Aimer Angers, qui regroupe un réseau d’initiatives citoyennes et compte cinq élus d’opposition au conseil municipal, a dévoilé un ensemble de propositions visant à améliorer la mobilité à Angers et dans son agglomération.
Une mobilité pour tous
Pour Aimer Angers, la priorité est de favoriser les déplacements à pied et à vélo : « Le déplacement piétonnier est le plus vertueux, il faut le favoriser et le sécuriser, notamment en sanctionnant tous les comportements dangereux qui mettent le piéton en danger. »
L’élargissement des zones piétonnes, la création de « rues des écoles » et l’inclusion des personnes en situation de handicap dans un futur « conseil des usagers » figurent parmi leurs propositions.
Concernant les mobilités cyclables, le groupe propose un plan spécifique avec des pistes séparées et sécurisées : « Notre objectif : qu’un enfant puisse traverser Angers en toute sécurité. »
Aimer Angers envisage également une révision du système gratuit de location de vélos : « En 2004, la ville a créé VéloCité, le prêt gratuit de vélos. Nous proposons aujourd’hui la création d’un service public de locations de vélos et de vélo-cargos. Pour le financer, le système de prime à l’achat de vélos sera supprimé et la redevance d’occupation de l’espace public pour les opérateurs de vélos et trottinettes en libre-service sera revue. »
Améliorer les transports en commun sans les rendre gratuits
Pour répondre aux attentes des usagers des transports en commun, Aimer Angers appelle à un moratoire sur le choix du prochain délégataire du réseau de bus et tramway, afin de retravailler la convention.
« Les fréquences insuffisantes des bus et tramways, notamment le soir et les week-ends, le manque de lignes plus directes et les changements qu’il occasionne, les bus bloqués dans les embouteillages, sont autant d’obstacles pour les usagers potentiels », souligne Aimer Angers.
Le groupe propose donc d’augmenter les fréquences, d’aménager des lignes réservées aux bus et de prolonger la ligne A du tramway jusqu’à la clinique de l’Anjou : « Nous ne pouvons contraindre les habitants de l’agglomération et hors agglomération à se passer de leur véhicule sans proposer des solutions. »
Sur la question de la gratuité des transports, Aimer Angers reste prudent, estimant que cela engendrerait une perte de recettes de plus de 20 millions d’euros par an : « En appliquant la gratuité totale des transports en commun, nous condamnerions les autres investissements ». Toutefois, elle se dit favorable à une gratuité temporaire lors de pics de pollution ou à l’occasion d’événements culturels comme les Accroche-Cœurs.
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