Présent pour la première fois dans le département en 2016, le moustique tigre est considéré comme étant implanté et actif en Maine-et-Loire depuis l’année dernière.
Arrivé dans le sud de la France en 2004, le moustique tigre a été repéré pour la première fois dans le Maine-et-Loire en 2016. Depuis le 1er mai 2018, le département est même passé niveau 1 du plan national de lutte contre la dissémination de la dengue, du zika et du chikungunya (c’est le seul département avec la Vendée dans l’Ouest à être classé en niveau 1). Concrètement, cette classification veut dire que l’insecte est implanté localement et actif, mais qu’aucune épidémie n’a pour le moment été constatée sur notre territoire.
Le Département a confié surveillance et lutte entomologique au laboratoire Inovalys
Particulièrement agressif, l’Aedes Albopictus (son nom scientifique) pique communément le jour. Les risques de contamination à l’humain sont tout de même assez faibles puisqu’il n’est pas porteur des virus précédemment cités. Il le devient uniquement s’il a piqué, au préalable, une personne déjà infectée par une de ces maladies contractées en zones tropicales… Sachant qu’une femelle moustique-tigre peut pondre plusieurs centaines d’œufs durant son existence, la meilleure façon de se protéger est d’éviter sa prolifération.
Le Département de Maine-et-Loire, chargé de la surveillance et de la lutte entomologiques (action de détecter sa présence le plus précocement possible afin de retarder son expansion et de traiter les sites infectés), a confié cette mission au laboratoire interdépartemental Inovalys. Plus de 150 000 euros y sont consacrés chaque année.
Des pièges pondoirs ont notamment été installés à proximité du centre commercial Atoll à Beaucouzé.
Pour éviter sa prolifération, plusieurs mesures peuvent être prises comme éliminer tous les endroits où l’eau peut stagner.