L’usine Biopole entrera en service à partir du mois de décembre 2010. Ce centre de traitement et de valorisations des déchets ménagers implanté dans le parc d’activités de Saint-Barthélémy d’Anjou traitera 90 000 tonnes de déchets par an.
A partir du mois de décembre 2010, Biopole prendra le relais de l’usine d’incinération implantée à la Roseraie.
Le nouveau centre de traitement et de valorisation des déchets ménagers est installé à Saint-Barthélémy d’Anjou sur un site de 9 hectares, en bordure de la rocade Est d’Angers.
A partir de la fin de l’année Bioplole entrera en fonctionnement. « L’usine Biopole prendra le relais de l’usine d’incinération implantée à la Roseraie. Biopole est conçue pour répondre aux besoins de l’agglomération dans les 30 prochaines années, et permettra de séparer les déchets fermentescibles des autres déchets », explique Gilles Mahé adjoint au Maire d’Angers, chargé de l’environnement mais aussi Vice Président d’Angers Loire Métropole, chargé de la gestion des déchets et de l’Agenda 21.
Afin de s’adapter aux normes écologiques en vigueur, l’usine Biopole utilise de nombreuses nouvelles technologies en matière de traitement des déchets : traitement mécano-biologique, méthanisation, cogénération…
Même après le tri réalisé par les angevins, les poubelles contiennent des déchets organiques valorisables. Une fois recyclés dans l’usine, les déchets seront transformés en biogaz et en compost. Le biogaz sera transformé en électricité et le compost permettra d’alimenter la filière végétale angevine. L’électricité sera ensuite revendue à EDF et le compost sera distribué vers le milieu agricole.
Selon les premières estimations, l’usine produira 15 400 MWh, soit l’équivalent de l’alimentation électrique d’une ville comme Saint Barthélémy d’Anjou. Par ailleurs, des efforts ont été réalisés afin de réduire les nuisances, notamment le bruit et les odeurs. Plus de 800 000 euros ont été investis pour que l’usine Biopole dispose d’un traitement de l’air au charbon actif, d’un système d’extraction d’air et d’un merlon anti-bruit.
Le coût des travaux s’élève à 51, 5 millions d’euros hors taxes. Le chantier qui a débuté en mars 2009 devrait se terminer en décembre 2010. C’est le groupe Véolia qui aura en charge l’exploitation de Biopole.