Depuis 2012, l’entreprise Loire Eco distribution située à Saint-Léger-de-Linières propose de la vente de mobilier, ainsi que de matériel informatique d’occasion et reconditionné.
Grégory Soret est à la tête de Loire Eco distribution, situé à Saint-Jean-de-Linières, depuis 2012. – © Eline Vion
Selon l’Institut de prospective et d’études de l’ameublement (IPEA), le marché du mobilier d’occasion s’élève à 1,3 milliards d’euros, soit environ 10 % de la valeur du marché de l’ameublement neuf. Avec près de 8 français sur 10 qui achètent des meubles d’occasion, le succès du mobilier de seconde main ne se dément pas.
Cet engouement, Grégory Soret, dirigeant de l’entreprise Loire Eco distribution le constate. Sa société a vu le jour avec pour objectif de professionnaliser la revente de bien d’occasion : « Nous achetons les produits, puis nous les nettoyons, rénovons et reconditionnons, avant de les mettre en vente », explique-t-il.
Spécialisée dans la revente de matériel informatique et de mobilier de bureau depuis 2012, l’entreprise s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels : « Pour nous, il n’y a pas de petit projet. On peut répondre à un projet à Paris avec 200 collaborateurs aussi bien qu’à l’envie d’un particulier de changer son bureau pour le télétravail ».
Une accélération en période de Covid-19
En période de crise sanitaire, l’attrait pour de la seconde main s’est confirmé, encouragé par les périodes de confinement et la généralisation du télétravail.
« Les demandes ont explosé pendant la crise sanitaire. Beaucoup d’employés avaient des bureaux obsolètes pour le télétravail et avaient donc besoin de s’équiper, se souvient le dirigeant. En proposant de la vente en ligne, ainsi que des produits reconditionnés, nous n’avons pas connu de grosses difficultés ou de pénuries. Cela nous a même beaucoup aidé à nous développer ».
Bien plus qu’un effet de mode, l’achat de meubles reconditionnés devient un critère d’achat pour les consommateurs : « Pour beaucoup de clients, l’achat de reconditionné n’est pas qu’un choix économique, mais aussi un choix écologique. Ça nous arrive d’avoir des clients qui préfèrent attendre un produit pourtant disponible en neuf, pour l’avoir en reconditionné. Nos meubles et matériels reconditionnés sont accompagnés de fiches produits et de photos. Ils n’ont rien à envier à du neuf », ajoute Grégory Soret.
La création d’un nouveau site
Comptant déjà treize collaborateurs, 5 000 m² de stockage et un atelier de reconditionnement, Loire Eco distribution souhaite poursuivre son développement grâce à la livraison d’un tout nouveau bâtiment en octobre prochain, avec des embauches à la clé.
« Notre futur bâtiment, qui occupera une surface de 2 600 m², sera composé d’une chaîne de production de 500 m², ainsi que d’un espace de stockage et d’expédition. Nous sommes en phase de recrutement pour deux emplois en tant que préparateur de commande. A la rentrée, il y aura d’autres recrutements », poursuit-il.
Pour entretenir le terrain de près de 8 000 m², l’entreprise souhaite intégrer un bioparc qui permettra de « limiter au maximum les zones imperméables et accueillir des animaux en détresse ou en fin de vie, le temps qu’ils trouvent une famille d’accueil ».
Cet article a été réalisé en partenariat avec l’Adecc afin de mettre en lumière les acteurs de l’économie circulaire implantés sur le territoire angevin.
Par Eline Vion.
