Le projet a été présenté cette semaine à la préfecture, par le comité de site. L’établissement technique d’Angers pourrait accueillir dans les mois à venir un centre de lutte contre le terrorisme.
Alors que l’Etas devait fermer ses portes il y a trois ans, un projet vient d’être présenté cette semaine par le comité de site. L’établissement pourrait devenir un centre de lutte contre le terrorisme.
« Ce centre pourrait devenir un pôle européen voire international. Des perspectives intéressantes sur lesquelles nous travaillons. Ce projet pourrait générer plusieurs centaines d’emplois. À concrétiser dans les semaines qui viennent »,explique Marc Laffineur, député-maire d’Avrillé.
Les représentants du personnel CGC, Unsa et CFTC accueillent la nouvelle avec beaucoup moins d’enthousiasme : « Nous ne savons pas d’où il sort. C’est du camouflage, un leurre. La casse de l’Etas est réelle et avérée. »
L’Etas emploie actuellement 150 personnes contre 420 il y a quelques années. Afin de relancer le site, un appel à projet avait été lancé au niveau européen. Deux projets avaient été présentés par le français Utac et l’espagnol Idea. En raison d’un manque d’engagement, leurs projets ont été rejetés.
Près de 90 personnes sont employées pour le centre d’essais de véhicules terrestres. Une soixantaine bénéficient des mesures d’âge et peuvent rester sur place. Par ailleurs, 70 agents sont attendus avec l’ouverture d’un centre qui étudiera les engins explosifs improvisés.
Des formations seront proposées, notamment pour les personnels appelés à intervenir en Afghanistan.
Source : Ouest-France