Après avoir ouvert un campus à Vélizy-Villacoublay, en région parisienne, l’ESEO s’installe en cette rentrée dans l’Est de la France, à Dijon.
L’École supérieure d’électronique de l’Ouest, créée en 1956 à Angers s’est exportée il y a plusieurs années en région parisienne. En 2018, l’ESEO a déménagé sur le 1er bassin d’entreprises technologiques de Paris, à deux pas des plus grands noms de la technologie : Thalès, Siemens, Dassault, Hitachi, Renesas, Altran…
En cette rentrée 2020, l’ESEO a ouvert une antenne à Dijon qui reçoit ses premiers élèves-ingénieurs avec un objectif de plus de 150 étudiants en 2021 et de 500 à l’horizon 2025. L’école s’installera en septembre 2021 au sein du campus universitaire dijonnais, dans un bâtiment flambant neuf.
Depuis 7 ans, l’ESEO n’a cessé d’accueillir un nombre croissant d’étudiants passant de plus de 1 000 étudiants en 2003 à plus de 1 500 étudiants en 2020. Cet engouement s’accompagne par une forte demande des entreprises qui se traduit par un taux d’insertion supérieur à 99 % dans les 6 mois et à 85 % avant l’obtention du diplôme.
« Nous restons attachées aux valeurs humanistes de cette école. Nous voulons donner du sens à l’innovation », rappelle Hubert Cospain, président de l’ESEO.
L’École supérieure d’électronique de l’Ouest propose aujourd’hui à ses 1 500 étudiants dont 1 200 à Angers 18 parcours d’options. Afin de répondre aux besoins des entreprises, l’ESEO a profité de l’ouverture de ses nouveaux campus de Vélizy et de Dijon pour enrichir son offre d’options en cycle ingénieur. « Combinées aux options proposées à Angers, ce choix de parcours offerts aux futurs ingénieurs permettra de former des ingénieurs directement opérationnels dans les domaines d’expertises clés les plus attendus », complète Olivier Paillet, directeur général.
Pour s’adapter à la réforme du bac, l’ESEO s’adapte et proposera une nouvelle « prépa » intégrée Technologies et International. Ouverte aux bacheliers de voie Générale, STI2D et STL, la prépa Technologies et International préparera spécifiquement au cycle ingénieur de l’ESEO. Elle mettra l’accent sur la découverte des technologies et de leurs applications, en parallèle des sciences pures et sciences humaines. Elle proposera au 1er semestre des renforcements différenciés en fonction des spécialités choisies au Bac. En 2e année, deux parcours seront possibles : l’un mettra l’accent sur les technologies et leurs applications, l’autre sur l’international avec des langues renforcées, un semestre à l’étranger – actuellement à Shanghai ou en Espagne – et un projet d’ouverture culturelle.
S’adapter à la crise sanitaire
« Dès le 16 mars dernier, l’ensemble du personnel et des étudiants sont passés sur une formule en distanciel. L’année 2019-20 a pu se finir dans de bonnes conditions », indique Olivier Paillet qui laissera sa place en janvier prochain à Frédéric Huglo.
Si quelques cas de Covid-19 sont recensés de temps en temps, la situation sanitaire n’a pas empêché l’école de faire une rentrée en présentiel. Sans surprise, le Covid a rendu la recherche de stage plus difficile et l’insertion professionnelle est quant à elle passée à 60 % au lieu de 80 % habituellement. L’apprentissage n’a pas souffert avec 46 nouveaux étudiants cette année.