En déplacement en Anjou ce mardi, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s’est rendue sur le site de la future prison de Trélazé. La garde des Sceaux a poursuivi son déplacement par une visite de la maison d’arrêt d’Angers construite en 1851.
Nicole Belloubet, accompagnée de Stella Dupont, Marc Goua, Christophe Béchu et Matthieu Orphelin – DR
Initialement attendue jeudi 18 avril, Nicole Belloubet avait annulé son déplacement en raison de « problèmes d’agenda ». Ce mardi matin, la garde des Sceaux était dès 9h30 au lieu-dit la Bodinière, sur la commune de Trélazé, afin de visiter le site de la future maison d’arrêt. Nicole Belloubet était accompagnée dans sa visite par de nombreux élus dont Marc Goua, maire de la commune et Christophe Béchu, maire d’Angers.
Encore occupé par une ferme désaffectée et un immense champ, le site de la future prison fera l’objet d’un important travail d’accessibilité avec notamment des navettes depuis le centre-ville d’Angers. A ce jour, il ne reste qu’une parcelle à acquérir afin de débuter les travaux en 2021 pour une livraison annoncée en 2023.
« Il est très difficile de donner une date de livraison précise mais ça sera dans le second quinquennat du Président Macron », a indiqué Nicole Belloubet avec un joli lapsus qui a fait rire l’assemblée présente.
Le site de la future maison d’arrêt de Trélazé – Google Maps
« Nous avons ici un espace assez vaste qui permettra de construire un centre pénitentiaire sans doute autour de 400 places », a annoncé la garde des Sceaux.
La Ministre de la Justice s’est ensuite rendue dans la vétuste maison d’arrêt d’Angers construite en 1851. Si la capacité globale de l’établissement est de 267 places, ils étaient 466 détenus en décembre dernier.
Sur place, la garde des Sceaux a rencontré le personnel, assisté à un atelier de médiation animale et découvert le parcours pour les nouveaux arrivants.
« Je viens de visiter une cellule lambda et on voit bien que nous sommes à la limite de l’indignité malgré les travaux qui ont été effectués. »
Cet après-midi, Nicole Belloubet est présente à l’Unité éducative d’hébergement collectif (UEHC) des Ponts-de-Cé.
Les couloirs de la prison d’Angers qui pourrait accueillir un centre d’art – Angers.Villactu.fr
