Les signalements pour des logements insalubres augmentent dans le Maine-et-Loire
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Les signalements pour des logements insalubres augmentent dans le Maine-et-Loire

En 2024, plus de 300 habitants de Maine-et-Loire, sont majoritairement des locataires, ont indiqué vivre dans des habitats considérés comme indignes. Cette année, ces signalements ont triplé en nombre.

Chaque année, près de 300 personnes indiquent vivre dans des logements insalubres dans le département. – © Photo d’illustration – Adobe Stock

En juin dernier, un comité de pilotage du pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne s’est réuni afin d’aborder, avec ses différents partenaires, la question du mal logement en Maine-et-Loire.

Ce lundi 28 octobre, le département de Maine-et-Loire a rendu public son bilan en la matière, annonçant que « plus de 300 habitants affirment vivre dans des logements dégradés en 2024 ».

Un triplement des signalements

L’habitat indigne, tel que défini par la loi du 31 mai 1990, « concerne des logements présentant des dangers immédiats pour leurs occupants : planchers fragiles, électricité défaillante, moisissures importantes, ou encore absence de chauffage ». Le Département rappelle qu’il s’agit souvent « de locataires confrontés à des conditions insalubres, qui peinent à obtenir des améliorations de la part de leurs bailleurs ».

Pour enrayer le phénomène, le département de Maine-et-Loire s’appuie sur une coalition de partenaires, tels que la préfecture, les collectivités locales, la CAF, l’ARS, et de multiples associations : « Ce réseau permet une prise en charge rapide des signalements, répartis ensuite entre les services compétents ».

À cette fin, la plateforme Histologe a été lancée en janvier 2024, offrant aux locataires un moyen simplifié de déclarer leur situation. Selon le Département, « cette plateforme a permis de tripler le nombre de signalements en 2024, expliquant alors le nombre de situations d’habitat indigne repérées qui augmente en Maine-et-Loire ».

La collectivité a également mis en place « de nouvelles mesures pour encourager les propriétaires à rénover leurs logements, avec notamment la conservation par l’État des aides au logement en cas de non-respect des normes de décence ». Le bilan montre un premier impact avec 47 % des propriétaires bailleurs de biens non décents signalés qui ont effectué des travaux.

Le Département rappelle également que « des poursuites pénales peuvent être exercées à l’encontre d’un propriétaire indélicat en parallèle de la prise de mesures administratives relevant des pouvoirs du maire ou du préfet ».

 

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